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EMPLÂTRER, verbe trans.
Fam. Recouvrir d'un emplâtre et p. anal. d'une substance compacte et gluante comme un emplâtre. La pommade dont Madame Boche emplâtrait tout son linge (Zola, Assommoir,1877, p. 507).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Le part. passé employé adj. emplâtré, ée. Qui est recouvert d'un emplâtre et p. anal. d'une substance compacte et gluante comme un emplâtre. L'église s'arrête tout à coup par un mur moderne en briques emplâtrées (Du Camp, Hollande, 1859, p. 229). b) Le subst. masc. emplâtré. Personne molle et inefficace. Synon. fam. emplâtre. Un mort en ressusciterait et sans la permission des médecins, ces emplâtrés! (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 153). c) L'adj. emplastique. Qui a les caractères de l'emplâtre. On les [les bougies] prépare avec de la toile fine déjà employée mais non usée, que l'on trempe et imbibe dans des substances emplastiques fondues (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 128).
Prononc. : [ɑ ̃plɑtʀe], (j')emplâtre [ɑ ̃plɑ:tʀ ̥]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1260 « couvrir d'un emplâtre » amplastrent lor chieres (Ph. de Novare, Quatre Ages, 184 ds T.-L.); 2. 1823 « gêner, embarrasser » (J.B.L., Gasconismes corrigés); 3. 1879 part. passé subst. « personne stupide, molle » (Cladel, loc. cit. : Ces emplâtrés!). Dér. de emplâtre*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 11.