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EMPORT, subst. masc.
A.− DR., vx. Action d'emporter quelque chose. Désertion avec emport d'effets militaires.
Rem. 1. Attesté ds Littré, DG, Lar. 19e-20e, Quillet 1965 2. Lar. encyclop. suppl. 1975 note l'apparition d'un sens en aéron. ,,Capacité d'emport, charge maximum qu'un avion peut transporter``.
B.− Rare. Action de l'emporter sur quelque chose. La réforme avait marqué l'instant où, dans l'ordre religieux, le libre examen a pris l'emport sur la foi (Proudhon, Du Principe fédératif,p. 42 ds Littré).
P. ext. [Dans un cont. financier] On verrait avec effroi que l'emport de ce compte sur le premier est peut-être d'un milliard pour cent (Proudhon, Syst. contrad. écon.,t. 1, 1846, p. 224).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Littré, DG, Lar. 19e-20e, Quillet 1965, Lar. Lang. fr.
Prononc. : [ɑ ̃pɔ ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1260 « délai, retard » (Ménestrel, Reims, éd. N. de Wailly, 452 ds T.-L., var. entreport, deport); 1343 emport (doc. ds Gdf.); 2. a) av. 1317 « faveur, influence » (Joinville, 111, Wailly, éd. 1874 ds Gdf.); b) 1846 « action de prendre l'avantage sur » (Proudhon, loc. cit.); 3. 1507 dr. « action d'emporter ce qui appartient à d'autres » (Prev. de Beauquesne, Cout. loc. du baill. d'Amiens, II, 249, Bouthors ds Gdf.). Déverbal de emporter*.