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DÉPRAVATEUR, TRICE, adj. et subst.
Rare. [Emploi principalement dans le domaine de la moralité personnelle et surtout sexuelle] .
I.− Emploi adj. Qui exerce une influence dépravante, qui incite à la dépravation morale.
A.− [En parlant de pers. ou d'un de leurs aspects ou attributs] Quel est le génie Dépravateur qui a composé et publié l'odieux roman intitulé « Justine ou la Vertu »? (S. Mercier, Néol.,t. 1, 1801, p. 166).
B.− [En parlant d'un produit de l'esprit humain] C'est l'assujettissement aux esprits irréligieux qui seul est funeste et proprement dépravateur (Joubert, Pensées,t. 1, 1824, p. 120).
II.− Emploi subst. Personne qui déprave la moralité. Le maréchal de Richelieu, dans les camps comme dans la société, a été un dépravateur public (Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 11, 1863-69, p. 65).Cette bohémienne, la dépravatrice de sa vie (Barbey d'Aurevilly ds Lar. Lang. fr.).
Rem. L'emploi de ce mot n'est attesté ds notre docum. pour la fin du xixes. et pour le xxes. que par une rem. de Lav. Diffic. 1892 : ,,Dépravateur, subst. m. L'Académie... n'admet pas dépravateur que l'usage n'a point sanctionné, mais qui serait utile pour désigner ... les plus grands ennemis de la société`` et par Bruant 1901 qui le donne comme synon. de cochon (sens fig.); il est cependant mentionné, mais sans ex. référencé pour notre période, par la plupart des dict. généraux.
Prononc. : [depʀavatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Étymol. et Hist. 1551 dépravateurs d'orthographe (B. Aneau, Quintil Horatian, p. 159 ds Hug.). Empr. au b. lat. depravator « dépravateur, corrupteur ». Fréq. abs. littér. : 1.