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DÉPRAVANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de dépraver*.
II.− Emploi adj., littér.
A.− Qui exerce une influence dépravante sur les personnes et/ou leur moralité, qui pousse à la dépravation.
1. [En parlant d'une pers. ou d'un de ses aspects ou attributs de son comportement] Excitation dépravante. Lousteau put recevoir plusieurs de ses amis, Nathan, Bixiou, Blondet, Finot dont les manières, les discours, le contact étaient dépravants (Balzac, Muse départ.,1844, p. 223).Il [Baudelaire] se montra le virtuose frénétique et dépravant de la tristesse qui étouffe, du désespoir noir (Bloy, Femme pauvre,1897, p. 148).
[L'obj. désigne une partie du corps; cf. dépraver I A] Ton corps dépravant Tes seins en avant, Nous boutent au sang Un feu bête et doux (Verlaine, Œuvres compl., t. 2, Parall., 1889, p. 144).
2. [En parlant d'un produit de l'esprit humain] Il [le philosophe] juge de la beauté par son influence, et il reconnaît une beauté coupable et dépravante en regard de la beauté purifiante et saine (Bourget, Nouv. Essais psychol. contemp.,1885, p. 10).
B.− P. ext. Qui dégrade une valeur naturellement bonne. Paradoxes dépravants. En proie à des hésitations, alternativement honorables et dépravantes, il [Lucien] s'assit et se mit à examiner l'état dans lequel ses amis lui rendaient son œuvre (Balzac, Illus. perdues,1843, p. 372).
Prononc. : [depʀavɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Fréq. abs. littér. : 11.