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DIVORCE, subst. masc.
A.− DR. Dissolution légale du mariage civil prononcée par un tribunal du vivant des époux, à la demande d'un ou des deux conjoints selon des formes déterminées par la loi. Demander le divorce. La question du divorce et de l'indissolubilité du lien conjugal (Bonald, Législ. primit., t. 1, 1802, p. 129).Nous obtiendrons le divorce aux torts réciproques (Duhamel, Passion J. Pasquier,1945, p. 228):
1. Il s'arrangera donc, n'importe comment, pour que le divorce, quand divorce il y aura, soit prononcé contre sa femme. Et il y aura divorce, car sir Archibald est puissant, et plus retors, qu'on ne le croirait, à voir sa carrure. Maria, certes, pourrait se défendre; mais à condition d'attaquer : il faudrait qu'elle espionnât un peu chez elle, vît ce qui s'y passe, le fît constater, et demandât le divorce elle-même. Farrère, L'Homme qui assassina,1907, p. 179.
P. ext. :
2. Le lendemain soir, les époux firent deux lits, d'un accord tacite. À partir de ce moment, il y eut divorce entre eux. Zola, Madeleine Férat,1868, p. 249.
SYNT. Divorce par consentement mutuel, pour cause déterminée; affaire de, cas de, instance de, loi du, procès de/en divorce; admettre le, consentir au divorce; intenter une action en divorce.
Région. (Canada). Tapage, chahut (cf. Dionne 1974).
B.− Au fig. Rupture de l'union entre deux ou plusieurs personnes, groupes ou entités abstraites. Synon. antinomie, dissension, hiatus.Divorce déplorable que l'on tâche de produire entre les hommes, entre les classes (Michelet, Peuple,1846, p. 39).Le divorce entre le roman et le gothique (Green, Journal,1938, p. 137).Ce divorce entre l'homme et sa vie, l'acteur et son décor, c'est proprement le sentiment de l'absurdité (Camus, Sisyphe,1942, p. 18).
Faire divorce (vieilli). Rompre une union, un attachement. L'époque où la philosophie et les sciences exactes allaient tendre à faire divorce (Cournot, Fond. connaiss.,1851, p. 125).
Prononc. et Orth. : [divɔ ʀs]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1320 « atermoiement, délai (?) » (Ovide moralisé, éd. C. de Boer, VII, 1326), attest. isolée; 2. 1395 (Bout[illier], Som. rur., p. 729, 730 ds La Curne). Empr. au lat. class.divortium « divorce » et « séparation ». Fréq. abs. littér. : 631. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 011, b) 563; xxes. : a) 954, b) 944.