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DILECTION, subst. fém.
A.− Amour tendre, purement spirituel, que l'on porte à un être, que l'on a choisi ou que l'on préfère. Ô fils le plus aimé qui retrouvait son père; Fils de dilection qui remontait aux cieux (Péguy, Myst. charité,1910, p. 71):
Pour lui [saint Thomas d'Aquin], comme pour les cisterciens, il est naturel que l'homme aime Dieu plus que soi-même. Cet amour par lequel l'homme préfère Dieu à tout le reste n'est pas encore la charité, il est la dilection naturelle que la charité viendra parfaire et accomplir. Gilson, L'Esprit de la philos. médiév.,1932, p. 79.
P. ext. Préférence que l'on a, parfois en secret ou inconsciemment, pour quelqu'un ou pour quelque chose. Monseigneur Charlot témoignait à cette dame une dilection spéciale (France, Orme,1897, p. 63).Une profonde dilection pour la poésie (Valéry, Variété V,1944, p. 177).
B.− HIST. Formule qu'employaient certains princes, notamment l'Empereur du Saint-Empire et le Pape, en écrivant à certains princes. Salut et dilection (cf. Barante, Hist. ducs Bourg.,t. 3, 1821-24, p. 220).
Prononc. et Orth. : [dilεksjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1170 (Alex. de Paris, Alexandre, in Elliot Monographs, III, 6146). Empr. au lat. chrét.dilectio, -onis « amour ». Fréq. abs. littér. : 61.