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DÉPENDRE3, verbe trans.
Vx (seulement dans des loc. proverbiales). Dépenser.
Absol. Qui bien gagne et bien dépend n'a que faire de bourse pour serrer son argent (Ac.1835, 1878).
Au fig., loc. (Un ami qui est) à vendre et à dépendre ou, plais., à pendre et à dépendre. (Un ami) tout dévoué, qui donnerait tout ce qu'il possède. La marquise? − Oui, c'est un de mes plus zélés partisans. Elle est à moi à pendre et à dépendre (Augier, Effrontés,1861, IV, p. 370).
Rem. La loc. à pendre et à dépendre et les jongleries verbales auxquelles elle se prête montrent que le sens du mot n'est plus compris.
Prononc. et Orth. : [depɑ ̃:dʀ ̥], (je) dépends [depɑ ̃]. Ds Ac. 1740-1932 avec, pour les éd. de 1740-1798, la rem. : ,,S'est dit, autrefois, pour dépenser.`` Étymol. et Hist. 1remoitié xiies. « répandre, dispenser » (Psautier Cambridge, CXI, 5, éd. Fr. Michel [dispensabit verba sua in judicio]); ca 1150 « dépenser » (Wace, St Nicolas, 92 ds Keller, p. 201b). Du lat. class. dispendere, v. dépens; supplanté par dépenser.
STAT. − Dépendre1, 2 et 3. Fréq. abs. littér. : 4 250. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 375, b) 3 961; xxes. : a) 4 177, b) 7 147.
BBG. − Gottsch. Redens. 1930, p. 259. − Lindström (A.). Dispensare-distornare. In : [Mél. Wahlund (K.)]. Mâcon, 1896, pp. 285-286.