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DÉNÉGATION, subst. fém.
Action ou fait de dénier (cf. dénier A), de nier formellement quelque chose. Geste, signe de dénégation. Vous laissiez tant de jeunes hommes (...) user leur jeunesse et leurs forces dans l'affirmation et la dénégation alternées (Guéhenno, Journal« Révol. », 1938, p. 222):
1. C'est donc une triste nécessité que d'être obligé de nier le remords, pour nier l'immortalité de l'âme et l'existence d'un dieu vengeur. Toutefois nous n'ignorons pas que l'athéisme, poussé à bout, a recours à cette dénégation honteuse. Chateaubriand, Génie du christianisme,t. 1, 1803, p. 239.
Spécialement
DR. Refus de reconnaître comme vraie une allégation émise par l'adversaire au cours d'une instance :
2. ... les aveux d'un coupable résultent parfois de la véhémence de ses dénégations. Nier désespérément, c'est avouer. Pyrot a avoué; il nous faut des témoins de ses aveux, la justice l'exige. A. France, L'Île des pingouins,1908, p. 260.
Dénégation d'écriture. Refus de reconnaître comme sienne l'écriture d'une pièce fournie par l'adversaire.
PSYCHANAL. ,,Procédé par lequel le sujet, tout en formulant un de ses désirs, pensées, sentiments jusqu'ici refoulé, continue à s'en défendre en niant qu'il lui appartienne`` (Lapl.-Pont. 1967).
Prononc. et Orth. : [denegasjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1390 dr. (Registre du Châtelet, I, 21 ds Gdf. Compl.); b) 1796 lang. cour. (Restif de La Bret., M. Nicolas, 1796, p. 207); 2. 1967 psychanal. (Lapl. Pont.). Du lat. chrét. denegatio « dénégation, reniement ». Fréq. abs. littér. : 168.