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DÉMETTRE1, verbe trans.
A.− [Le compl. d'obj. dir. désigne un os et, p. ext. une partie du corps]
1. Vieilli. Faire sortir de son articulation, de sa place normale, luxer. Vous avez démis l'épaule d'un portier (Du Camp, Mém. suic.,1853, p. 83).
2. Constr. pronom. [L'obj. dir. désigne le membre qui est démis; le pron. réfl. indir. désigne le sujet affecté par cet accident] Se démettre le bras, le pied. Avant d'avoir fait trois pages de mon roman, je bâille à me démettre la mâchoire (Sand, Corresp.,t. 2, 1812-76, p. 173).
B.− Emploi pronom. à sens passif, rare. [Le suj. désigne une partie du corps] Sortir de son articulation, de sa place habituelle, avoir une luxation. Son poignet se démit (Ac.1835-1932).
Prononc. et Orth. : [demεtʀ ̥], (je) démets [demε]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1100 « dissoudre, fondre » (Roland, éd. J. Bédier, 1474 : Issi est neirs cume peiz Ki est demise); ca 1270 demetre « disloquer » (Huon de Cambrai, St Quentin, 268 ds T.-L.). Dér. de mettre*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Clédat (L.). Contribution à un nouv. dict. hist. et « de l'usage ». R. de Philol. fr. 1915, t. 29, pp. 175-176. − Gottsch. Redens. 1930, p. 166.