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DÉFAVORISER, verbe trans.
A.− [Le suj. désigne une pers.]
1. Vieilli. Cesser d'accorder sa faveur à quelqu'un. Un roi (...) favorise et défavorise ses courtisans au gré de ses caprices (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
2. Priver (quelqu'un) d'un avantage matériel ou moral auquel il pouvait s'attendre. Défavoriser qqn dans un partage. Anton. favoriser :
1. Favorablement accueilli du ministre, mon pauvre ami allait obtenir la place qu'il mérite : le mot indiscret qui vous est échappé, l'a défavorisé et le voilà retombé dans l'affreuse misère, dont il sortait, sans votre indiscrétion. S. Mercier, Néologie,t. 1, 1801, p. 153.
B.− [Le suj. désigne un inanimé abstr.]
1. Porter atteinte au fonctionnement ou au développement de quelque chose. Synon. desservir.Parmi les mutations, il en est qui favorisent ou qui défavorisent plus ou moins l'espèce (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 174):
2. ... la structure économique de la société défavorise automatiquement la recherche pure, c'est-à-dire celle dont les conséquences ne se traduisent pas immédiatement par des profits matériels, mais celles aussi dont les conséquences plus éloignées déterminent l'ensemble du progrès humain. Les Gds courants de la pensée mathématique,1948, p. 508.
2. Porter atteinte à la situation économique. Une firme ou une industrie ne se soucie pas des effets par lesquels elle favorise ou défavorise autrui (Univers écon. et soc.,1960, p. 413).L'inflation les défavorise [les fonctionnaires] plus que d'autres, puisque le volume des crédits disponibles ne suit pas automatiquement les prix (Reynaud, Syndic. France,1963, p. 188).
Prononc. : [defavɔ ʀize], (je) défavorise [defavɔ ʀi:z]. Étymol. et Hist. Av. 1475 desfavorisoient à leur propre roy « être défavorable (à quelqu'un) » (G. Chastellain, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 336, 8). Dér. de favoriser*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 8.