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DÉBLAIEMENT, subst. masc.
A.− Action d'enlever ce qui obstrue un lieu. Déblaiement d'une marnière. Les plans étaient prêts, on attendait seulement le déblaiement de la rue du Dix-décembre, pour creuser les fondations (Zola, Bonh. dames,1883, p. 688).
P. métaph. :
Comment se reconnaître au milieu de cette avalanche de mensonges, sinon par un déblaiement général de toutes ces ignominies, pour faire une grande voie de lumière vers la justice et la vérité? Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 161.
B.− Au fig. Action de supprimer ce qui est gênant. N'être plus soi, mais un reflet d'une grande pensée immortelle (...). Soigneux déblaiement dans notre vie ici de tout ce qui n'est pas d'intérêt général (Barrès, Cahiers,t. 5, 1906-07, p. 147).
Prononc. et Orth. : [deblεmɑ ̃]. Littré transcrit de même la graph. déblayement. Mais celle-ci est transcrite [deblεjmɑ ̃] ds Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930; cf. bégayement, bégaiement. Le mot est admis s.v. déblaiement ds Ac. 1932. Cf. aussi ds DG, Dub. et Lar. Lang. fr. Le reste des dict. gén. admet déblaiement ou déblayement (cf. Lar. 19e-Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892, Rob. et Quillet 1965). Étymol. et Hist. 1301 desblafviement « action de débarrasser » (Arch. J.J. 38 fo45 rods Gdf.); 1775 le déblaiement de l'ouvrage (Grignon, Mém. sur l'art de fabriquer le fer, p. 117 ds DG). Dér. du rad. de déblayer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 29.