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CRAQUER2, verbe intrans.
,,Populairement, mentir, hâbler, se vanter mal à propos et faussement`` (Ac. 1835, 1878). ,,C'est un homme qui ne fait que craquer`` (Ac. 1835, 1878).
Prononc. : [kʀake], (je) craque [kʀak]. Étymol. et Hist. 1718 « mentir, dire des hâbleries » (Ac.). Spécialisation de sens de craquer1*, peut-être due à la comparaison de tels propos avec le bruit agaçant que font certains oiseaux (FEW t. 2, p. 1271 a), l'existence de l'interjection cracq adressée à un hâbleur (v. craque) en serait une illustration, à moins qu'il ne s'agisse simplement d'exprimer la rupture entre ces propos et la vérité.
DÉR. 1.
Craquerie, subst. fém.Mensonge, hâblerie. Synon. craque*.On ne lui demanda pas de supprimer ses vivacités naturelles et ses craqueries, qui faisaient de lui un prélat qui ne ressemblait à nul autre (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 6, 1851-62, p. 290). [kʀakʀi]. Ds Ac. 1798-1878. 1resattest. fin xiies. d'apr. Dauzat 1973; 1694 (Mén.) d'apr. FEW t. 2, p. 1270 a; 1750 (Mén., s.v. craquer); de craquer « mentir, dire des hâbleries », suff. -erie*.
2.
Craqueur, euse, subst.Personne qui ment, raconte des histoires. Ça m'en fait sept [ablettes], dit Jacquemetton. Mais Varachaud (...) − Vieux craqueur! Six comme moi (Genevoix, Boîte à pêche,1926, p. 209). [kʀakœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1718-1878. 1resattest. ca 1640 craqueux (David Ferrand, Muse Normande, IV, 200 et 201 d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 499); 1715 fém. plur. craqueuses (Lesage, Ceinture, I, 2 d'apr. Esnault ds Fr. mod., t. 2, p. 63); av. 1720 craqueur (MmeDu Noyer ds Trév. 1752); de craquer au sens de « se vanter faussement, mentir », suff. -eur2*; pour la forme craqueux, v. Pope, § 400.
BBG. − Baudez (J.) Boniments de parade. Vie Lang. 1965, pp. 71-72. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 153. − Greimas (A. J.). Nouv. dat. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 301 (s.v. craqueur).