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CONGÈRE, subst. fém.
Amas de neige formé par le vent. Sur les plateaux (...) la brise enlève la neige et la roule en grands bancs qu'on nomme congères (Pourrat, Gaspard des Montagnes, À la belle bergère, 1925, p. 85):
L'hiver fut rude. Avec l'argent du roi, il [Corutti] acheta une palatine fourrée (...) Il était à Bologne lors de la grande chute de neige qui mit des congères jusqu'à la hauteur du deuxième étage des maisons de la place Neptune. Giono, Bonheur fou,1957, p. 26.
P. ext. [Les] rues où boutiquiers et artisans ont dû tout le jour balayer des saloperies et faire des congères sur lesquelles on peut se casser la gueule (Giono, Les Grands chemins,1951, p. 138).
Prononc. : [kɔ ̃ ʒ ε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1866 (Lar. 19e). Terme dial., notamment wallon (Haust), du franco-prov. et occitan (M. Pomier, Loc. vicieuses de la Haute-Loire, 1835, p. 29); Dur.; Mistral, s.v. cougniero; Alib.; v. FEW t. 2, p. 1048 a et b). Du lat. class. congeries (devenu congeria), le sens de « amas de neige » étant attesté par Grégoire de Tours (v. TLL s.v.), de congerere « amasser, amonceler, entasser ». Fréq. abs. littér. : 5.