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COLLÉGIEN, IENNE, adj et subst.
I.− Adj., vx. Relatif à un collège d'enseignement secondaire. Timidité née dans l'enfance de persécutions collégiennes (Maurois, La Vie de Disraëli,1927, p. 255).
Rem. Attesté ds Lar. 19e, Lar. Lang. fr.
II.− Substantif
A.− Élève d'un tel collège. Argot, uniforme des collégiens. « Ils proposèrent d'élire une reine, une jeune collégienne » (Maurois, Climats,1928, p. 273).Joyeux comme un collégien qui sort de retenue (R. Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 199):
1. Écoutez-moi, mon cher Dominique : dans trois jours, vous serez un collégien de seconde, c'est-à-dire un peu moins qu'un homme, mais beaucoup plus qu'un enfant. Fromentin, Dominique,1863, p. 58.
B.− Péj. Personne naïve, sans expérience et sans maturité à la manière d'un élève de collège. Traiter qqn en collégien (Radiguet, Le Bal du comte d'Orgel,1923, p. 95):
2. Si je me livre naïvement aux expressions de mon cœur, vous me dites que j'aime en collégien, que j'ai quinze ans, et vous vous moquez de moi. Balzac, Lettres à l'Étrangère,t. 2, 1850, p. 62.
Prononc. et Orth. : [kɔleʒjε ̃], fém. [-ʒjεn]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1743 subst. (Trév.); 1866 adj. (Lar. 19e). Dér. de collège*; suff. -ien*. Fréq. abs. littér. : 388. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 29, b) 968; xxes. : a) 904, b) 561. Bbg. Goug. Lang. pop. 1929, p. 152. − Sain. Lang. par. 1920, p. 442, 477.