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CLOCHETER1, verbe intrans.
Faire tinter une clochette :
Mon chien, à moi, avait suivi mes parents au pèlerinage; si bien que je ne pouvais pas m'assurer si c'était du vrai monde ou du mauvais qui clochetait au dehors... G. Sand, Les Maîtres sonneurs,1853, p. 58.
[Le suj. désigne la clochette elle-même] Tinter.
Étymol. et Hist. Fin xiiies. clocheter « sonner, en parlant de la cloche » (Rutebeuf, La Voie de Paradis, 384, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 354); 1379 cloqueter « faire sonner une clochette » (Le Livre des Deduis du Roy Modus, 137, 32, éd. G. Tilander, p. 305) seulement a. et m. fr. (T.-L. et Gdf. Compl.); repris 1853 clocheter « faire sonner une cloche » supra ex. Dér. de clochette*; dés. -er.
DÉR.
Clocheteur, subst. masc.a) Clocheteur des trépassés ou simplement clocheteur. Sonneur qui autrefois, précédait les convois funèbres en agitant une clochette. Mais, Tubœuf, est-il défunt? Suis-je le clocheteur des trépassés? (P. Borel, Champavert,Passereau, l'écolier, 1833, p. 188).b) Horlog. Personnage mu par un mécanisme d'horlogerie qui vient aux heures frapper un timbre. Le clocheteur leva son bras d'airain, et le marteau descendit autant de fois sur le timbre qu'il y avait d'heures à piquer (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 292). Seule transcr. ds Littré : klo-che-teur. 1resattest. 1326 cloqueteur « homme qui précédait les convois funèbres en faisant sonner une clochette » (A.N. JJ 64, fo239 vods Gdf. Compl.) − 1661 (clochetteur; Saint-Amant, Œuvres, t. 1, p. 96); repris dans la lexicogr. comme terme hist. dep. 1838 (Ac. Compl. 1842); de clocheter1*, suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 5.