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CISELURE, subst. fém.
A.− ORFÈVR., SCULPT.
1. Au sing. Art de ciseler, de sculpter délicatement le métal ou toute autre matière dure au ciselet ou au ciseau. Cet ouvrier entend bien la ciselure (Ac.1835-1932).
C'est une chaire, prodige de la ciselure et de l'orfèvrerie du onzième siècle (Hugo, Le Rhin,1842, p. 74):
1. On ne saurait imaginer la richesse d'invention, le goût exquis, la perfection de ciselure, le fini du travail de ces margelles de puits que rehaussent le poli et la patine du temps. T. Gautier, Italia,Voyage en Italie, 1852, p. 119.
En partic. Ciselure sur fondu. Finissage au ciselet d'une pièce moulée dont les dessins ne sont pas suffisamment nets. Ciselure prise sur pièce. Sculpture du métal dans la masse. Ciselure repoussée. Modelage à froid du métal en feuille (cf. J. Adeline, Lex. des termes d'art, 1884).
2. P. méton., au sing. ou au plur. Ouvrage de ciseleur; ornement ciselé. Des plats ronds piquetés de larges ciselures, faites avec la pointe d'un clou (Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 9).Il tira alors d'un meuble un poignard aux précieuses ciselures (Gracq, Au château d'Argol,1938, p. 176).
En partic., ARCHIT. Petit bord fait au ciseau autour du parement d'une pierre pour le dresser.
Rem. Attesté ds Ac. 1835-1932.
B.− Au fig., LITT. MUS. Soin minutieux des détails visant à atteindre la perfection :
2. Il y en a six, six profils de suite décrits par eux [les Goncourt] avec un art, un soin, une ciselure, une miniature des plus achevées... Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 10, 1863-69, p. 407.
Prononc. et Orth. : [sizly:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1307 « travail du ciseleur » (Compte de la ville de Bruges ds Dehaisne, Hist. de l'art dans la Flandre, l'Artois et le Hainaut, t. 1, p. 179); 1840, 25 sept. « art minutieux de l'écrivain » (Balzac, Œuvres diverses, t. 3, p. 322). Dér. de ciseler*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 96.