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CHEVREUIL, subst. masc.
ZOOL. Mammifère sauvage, ruminant, ongulé, de la famille des cervidés, à la robe fauve, au ventre blanchâtre, aux bois peu ramifiés et dont la chair est très appréciée. Filet, gigot de chevreuil. Les chasseurs, pour attirer le chevreuil, déposent dans la forêt un bloc de sel gemme (J. Stocker, Le Sel,1949, p. 87):
Chopelin ne nous avait pas trompés : son brocard, (...) était un maître chevreuil qui joignait à des muscles d'acier une profonde connaissance de toutes les finesses les plus subtiles des vieux routiers de son espèce qui ont eu souvent des meutes à leurs trousses. La Hêtraie, La Chasse, vén., fauconn.,1945, p. 177.
SYNT. Un affût aux chevreuils (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 200); marinade de chevreuil; selle de chevreuil à l'anglaise.
P. méton.
VÉN. Sonnerie de trompe pour la chasse à courre du chevreuil.
Rem. Attesté ds Lar. 20e, Lar. encyclop.
Arg. Fille facile. Chevreuil à pattes jaunes (Esn.1966, p. 152).
Prononc. et Orth. : [ʃ əvʀ œj]. Transcrit avec [λ] mouillée à la finale, de Fér. 1768 à Littré, à l'exception de Land. 1834. Ds Ac. 1694 et 1718 s.v. chevreüil; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1remoitié xiies. chevrol (Voyage de Charlemagne, éd. Aebischer, 599); ca 1175 chevruel (Chr. de Troyes, Chevalier Lyon, 3445 ds T.-L.); ca 1268 chevreul (Brunet Latin, Trésor, 233, ibid.) − 1611, Cotgr.; 1680 chevreuil (Rich.). Du lat. class. capreolus « id. », la forme anc. chevreul ayant été évincée par chevreuil forme analogique des mots en -euil d'apr. le plur. chevrieus (cf. deuil et pour les noms d'animaux écureuil). Fréq. abs. littér. : 395. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 697, b) 1 389; xxes. : a) 275, b) 174. Bbg. Brinkmann (F.). Metapherstudien. Arch. St. n. Spr. 1876, t. 56, p. 347. − Ringenson (K.). Les Noms de la chèvre en français. St. neophilol. 1957, t. 29, pp. 13-38.