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CARNOSITÉ, subst. fém.
MÉD. PATHOL. Excroissance de chair qui se forme notamment sur les muqueuses de l'urètre. ... pour cautériser les chancres, détruire les carnosités (Dorvault, L'Officine,1844, p. 128).
Rem. Apparaît surtout ds les dict. du xixes. Ac. 1835 spécifie : ,,autrefois``, Lar. 20e: ,,n'est plus employé``, Quillet 1965 : ,,peu us.``
Prononc. et Orth. Dernière transcr. ds DG : kàr-nó-zi-té. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. Ca 1314 charnosité « partie charnue d'un organe » (H. de Mondeville, B.N. 2030, fo25dds Gdf. Compl. : La charnosité du dyaffragme); 1380 carnosité (Evr. de Conty, Probl. d'Arist., B.N. 210, fo111 ro, ibid); 1354-76 « excroissance charnue » (Modus, fo21 vods Gdf. Compl.); terme de méd. dep. 1564 (Liebault, Maison rust., I, XIII, ibid. : Une carnosité blanchastre). Empr. au b. lat. carnositas terme de méd. « masse charnue » ves. (Cass. Fel. ds TLL s.v., 480, 28); « id. » (av. 1161, Matthaeus Platearius ds Mittellat. W. s.v., 297, 24). Bbg. Sigurs 1963/64, p. 269.