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CARNIFICATION, subst. fém.
MÉD. Altération pathologique de certains tissus (notamment le parenchyme pulmonaire) prenant l'apparence et la consistance du tissu musculaire.
Rem. 1. Attesté notamment ds Ac. 1798-1932. 2. Lar. 20eet Rob. attestent le synon. carnisation, attesté en outre dans des ouvrages spécialisés; Garnier-Del. 1958 et 1972 précisent : ,,Certains auteurs réservent le terme de (...) carnisation aux lésions de la broncho-pneumonie``. 3. On rencontre ds la docum. se carnifier. Prendre l'apparence et la consistance du tissu musculaire. Tissu pulmonaire congestionné (...) quelquefois hépatisé, ou même carnifié dans les pleurésies un peu anciennes (A. Calmette, L'Infection bacillaire et la tuberculose chez l'homme et chez les animaux, 1920, p. 178; cf. aussi Ac. 1835-1932 et les princ. dict. gén. du xixeet du xxes.).
Prononc. et Orth. : [kaʀnifikasjɔ ̃], [kaʀnizasjɔ ̃]. Ds Ac. 1798-1932 sous la forme carnification. Étymol. et Hist. [1700 phénomène décrit par M. Petit ds l'Hist. de l'Académie des Sciences de 1700 d'apr. Trév. 1752]; 1726, juin carnification des os (Mém. de Trév., p. 1146 ds Trév. 1752). Dér. du rad. de carnifier, 1remoitié xviiies. au sens de « se changer, se convertir en chair » (Observ. Physiq., t. 3, p. 332 ds Trév. 1752) composé du rad. du lat. carnem, acc. de caro-carnis (chair*) et du suff. -ifier*. Un lat. médiév. carnificatio (DG; DEI; Dauzat 1968) ne semble pas attesté.