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CANULE, subst. fém.
A.− CHIR. Petit tube qu'on introduit dans un orifice naturel ou artificiel pour permettre l'injection de liquides ou le passage d'air. On pratique sur la carotide, à l'aide de ciseaux fins, une petite incision par laquelle on introduit une canule (J. Verne, La Vie cellulaire hors de l'organisme,1937, p. 25).
P. métaph., péj. :
1. Quelle diable de manie de reproduire en la gâtant la façade de N. D. de Poitiers? (...) Je ne parle pas des deux canules d'apothicaire qui surmontent les deux tours. Mérimée, Lettres aux Antiquaires de l'Ouest,1870, p. 187.
B.− Fam. Personne importune :
2. À peine le train arrivé il a sauté aussi dans le dur, derrière moi... jusqu'à Paris qu'il m'a collé... Je l'ai perdu un petit moment en sortant de la gare... Je me suis faufilé par une autre porte... Il m'a rejoint tout de suite, la canule!... Céline, Mort à crédit,1936, p. 678.
Prononc. et Orth. : [kanyl]. Ds Ac. 1762-1932 qui ajoute : ,,On dit aussi cannelle`` (cf. également Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.). Étymol. et Hist. 1314 « petit roseau » (Chirurgie de H. de Mondeville, éd. Bos, t. 2, p. 160), d'où p. anal. méd. xves. « petit tuyau qui forme l'extrémité d'une seringue, d'un instrument de chirurgie » (Cyrurgie Albug., ms de Salis, fo151eds Gdf. Compl. : cannule); 1907 fig. pop. (France : Canule. Homme ennuyeux comme un clystère). Empr. au lat. cannula (dimin. de canna, v. canne) « petit roseau » (Apulée ds TLL s.v., 263, 67); au sens pop., v. aussi canuler. Fréq. abs. littér. : 13.
DÉR.
Canulaire, adj.En forme de canule (supra A). Ces anges niais au trou de bouche canulaire et stupide (A. Suarès, Voyage du Condottière,t. 2, 1932, p. 99). Seule transcr. ds Littré : ka-nu-lê-r'. 1reattest. xvies. méd. (Ambr. Paré, I, 30 ds Hug.), attest. isolée; repris dep. Lar. 19e; suff. -aire*. Rem. Les dict. depuis Lar. 19eattestent la forme synon. canulé, ée.