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CÉLICOLE, subst. masc.
HIST. RELIG. Habitant du ciel.
A.− RELIG. ANTIQUES. Les dieux célicoles (Quillet 1965). Les dieux du ciel (p. oppos. aux dieux infernaux).
B.− CHRISTIANISME. Saint :
D'après ses historiens, ce célicole aurait justement obtenu par ses prières qu'une montagne qui le gênait pour construire une église, reculât. Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903, p. 176.
Rem. Les dict. attestent un homon., où le suff. -cole se rattache au sens « honorer, rendre un culte à » du verbe lat. colere. Célicole a pu, successivement, désigner a) dans l'Anc. Rome, les Juifs accusés, selon Juvénal, d'adorer les nuages et la puissance du ciel; b) une secte chrétienne apparue au début du ves. dans l'Afrique proconsulaire et ayant pour caractéristique l'adoration du ciel.
Prononc. Dernière transcr. ds Littré : sé-li-ko-l'. Étymol. et Hist. 1535 (Michel d'Amboise, Le Babilon, 47 vods Hug.). Empr. au lat. caelicola, -ae « habitant du ciel (en parlant des dieux) ds TLL s.v., 73-74. Fréq. abs. littér. : 2.