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BRANLEUR, EUSE, adj. et subst.
A.− Adjectif
1. [En parlant d'une chose] Qui branle. Une lampe d'huile (...), branleuse au plafond (Céline, Mort à crédit,1936, p. 52).
2. [En parlant d'une pers.] Arg. Qui ne fait rien. Branleur, timide, intellectuel et tout! (Céline, Mort à crédit,1936p. 21).
B.− Substantif
1. Au masc. Branleur (petit). Individu de pâle envergure qui mène une vie oisive (cf. emploi pronom. de branler).
2. IMPR. Au fém., branleuse,
a) Machine qui sert, après le tirage et avant le massicotage, à égaliser les feuilles grâce à des soufflets qui les agitent constamment (cf. E. Chautard, Gloss. typogr., 1937, p. 58).
b) Ouvrière qui travaille sur ce genre de machine (cf. G. et H. Coston, L'A.B.C. du journ., 1952, p. 192).
PRONONC. − Seule transcr. dans Land. 1834 : bran-leur, fém. -leûze.
ÉTYMOL. ET HIST. − A. − 1690 adj. bransleur (Fur. : Bransleur [...] Qui bransle. Il n'est gueres en usage qu'en un sens odieux & obsene) − 1797, Gattel; repris en 1932 par Céline, Voyage au bout de la nuit, p. 217, et supra. B.− Subst. fém. 1. 1834 branleuse « repasseuse » (Mérimée, Corr. gén. 1, 328 dans Quem.); 2. a) 1930 typogr. (Chautard, Gloss. typogr., p. 58 dans IGLF Techn.); d'où b) 1930 « ouvrière qui effectue ce travail » (Ibid.). Dér. de branler* « agiter »; suff. -eur2*, -euse*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 6.