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BRABANÇON, ONNE, adj. et subst.
A.− Adj. Qui appartient, qui se rapporte au Brabant ou à ses habitants.
1. Dans le domaine du lang. :
1. Cibo, qui parle avec un accent brabançon, s'en excuse, ayant fait à Louvain ses études, et dit : « Sire, les gens à fières attitudes Sont des félons; ... » Hugo, La Légende des siècles,Les Conseillers probes et libres, 1859, p. 496.
2. ZOOLOGIE
Cheval brabançon ou, p. ell., un brabançon. Cheval de trait originaire du Brabant :
2. C'étaient des bœufs, des moutons, des lapins et un beau cheval brabançon, bien tondu, bien pansé, tout prêt à être attelé au carosse d'un bourgmestre. A. France, La Vie littéraire,t. 2, 1890, p. 319.
Terrier brabançon :
3. Je termine à peine, lorsqu'une griffe dure gratte le bas de ma porte. J'ouvre tout de suite, car c'est la patte quémandeuse d'une petite terrière brabançonne qui « travaille » dans la première partie du spectacle. Colette, La Vagabonde,1910, p. 47.
3. GASTRON., loc. À la brabançonne. Avec une ,,garniture pour grosses pièces de boucherie, composée d'endives braisées, de pommes de terre fondantes et de jets de houblon, liés au beurre ou à la crème`` (Lasnet 1970).
B.− Subst. Habitant ou originaire du Brabant.
Spéc., subst. fém. La Brabançonne. Hymne national belge.
Au plur., HIST. Les Brabançons. Aventuriers engagés comme mercenaires dont les compagnies dévastèrent la France durant le Moyen Âge. Les Brabançons étaient logés à Saint-Denis, et pillèrent cruellement la ville (Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 3, 1821-24, p. 182).
PRONONC. ET ORTH. : [bʀabɑ ̃sɔ ̃], fém. [-sɔn]. Lar. 19e. ,,On dit aussi Brabantin, ine`` (cf. aussi Nouv. Lar. ill.). Lar. 20eenregistre également la forme brabantien qui ,,s'emploie parfois pour brabançon``.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1175 subst. breibançon « qui est du Brabant » notamment « mercenaires originaires du Brabant pour la plupart, au Moyen Âge » (Chr. de Troyes, Chevalier charrette, éd. W. Foerster, 4237); 1174-91 Brabançon (Proverbe au vilain, 179a dans T.-L.); 2. a) 1890 adj. zool. cheval brabançon, supra ex. 2; 1948 subst. masc. p. ell. (Cendrars, Bourlinguer, p. 73); b) 1910 adj. terrière brabançonne, supra ex. 3; 1922 subst. fém. (Colette, La Maison de Claudine, p. 213). Dér. de Brabant, nom d'une province de Belgique, lat. Brabantia, Bragobantus Pagus, au viiies. (P. Deschamps, Dict. de géogr., Paris, G. P. Maisonneuve et Larose, 1964); suff. -on*; brabançons « bandes de mercenaires » empr. au lat. médiév. brebantiones « id. », ca 1145 (Guillaume Le Petit, chanoine de Newbury, Lib. 2, cap. 27 dans Du Cange, s.v. Brabanciones, 725b).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 34.