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BOVIN, INE, adj. et subst. masc.
ZOOLOGIE
A.− Emploi adj.
1. Du bœuf, propre au bœuf. Le charbon? (...) c'est une maladie mortelle chez les races bovine et chevaline (Ponson du Terrail, Rocambole,t. 5, Les Exploits de Rocambole, 1859, p. 234).
2. P. ext. gén. péj. [En parlant d'une pers. ou d'un attribut d'une pers.] Qui rappelle le bœuf, par son aspect extérieur, ses particularités, son comportement (grosseur, lourdeur, flegme, bêtise). Ses grands yeux bovins et durs (E. et J. de Goncourt, MmeGervaisais,1869, p. 120);Je ne comprends pas qu'on dévisage quelqu'un avec cette grossièreté bovine [dit Xavière] (S. de Beauvoir, L'Invitée,1943, p. 254).
B.− Emploi subst. Animal appartenant à l'espèce qu'engendre le taureau domestique. Des bovins appétissants paissaient les prairies (De Gaulle, Mémoires de guerre,1959, p. 19).
Rem. On rencontre dans la docum. le subst. fém. bouvine (cf. infra le lat. bovina, plur. neutre). Ensemble des bovins et plus particulièrement troupeau de bovins (Montherlant, Les Bestiaires, 1926, p. 419).
Prononc. : [bɔvε ̃], fém. [-in]. Étymol. et Hist. I. Ca 1 121 adj. (St Brandan, éd. E. G. R. Waters, 176), rare jusqu'au xixes. II. 1942 subst. masc. plur. (R. Lalanne, L'Alim. hum., p. 17). I empr. au b. lat. bovinus « de bœuf » adj. (fin ives., dans TLL s.v., 2152, 13). II à rapprocher du lat. sc. bovina subst. plur. neutre « ordre de ruminants cavicornes », 1825 (Gray dans Annals of philosophie, 26 dans Agassiz, p. 4). Fréq. abs. littér. : 27.