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BOUFFEUR, EUSE, subst.
A.− Pop., rare. Gros mangeur. Synon. bâfreur, glouton, goinfre.
Rem. Attesté dans Guérin 1892 et Lar. Lang. fr. et dans Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.] et G. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896, p. 43.
P. anal. Bouffeur de feu. Les bouffeurs de feu, dans les fêtes foraines, qui soufflent le feu (Montherlant, Le Démon du bien,1937, p. 1360).
B.− Emplois fig.
1. [Le compl. est un nom de chose]
a) Bouffeur d'argent, de pognon. Celui ou celle qui dépense sans compter (cf. Courteline, Boubouroche, 1893, Virginie et Paul, p. 297).
b) Bouffeur de blanc. Souteneur. (Attesté dans Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.]; Bruant 1901, p. 306 et France 1907).
c) Bouffeur de kilomètres. Marcheur ou automobiliste qui fait beaucoup de kilomètres. Ce « bouffeur » de kilomètres goudronnés (A.-O. Grubb, L'Auto,26 avr. 1934, p. 21).
2. [Le compl. est un nom de pers.]
a) Bouffeur de curé. Celui ou celle qui est anticlérical(e) (cf. A. Arnoux, Paris-sur-Seine, 1939, p. 323).Bouffeur de juif (cf. L. Daudet, La Recherche du beau, 1932, p. 65).
b) Bouffeur de macchabées. Employé des pompes funèbres (cf. A. Le Breton, La Loi des rues, 1955, p. 247).Synon. croquemorts.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1remoitié xvies. « gros mangeur » (C. Marot, La Vierge repentie, éd. Guiffrey, II, 260 dans Hug.), rare jusqu'au milieu xixes. Dér. de bouffer* étymol. 1c; suff. -eur2*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.