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BORÉE, subst. masc.
Littér. Vent du nord.
MYTH. Personnification de ce vent :
1. Ô Muse de mon cœur... Auras-tu, quand Janvier lâchera ses borées, ... Un tison pour chauffer tes deux pieds violets? Baudelaire, Les Fleurs du Mal,1857-61, p. 23.
2. Le vent, c'est-à-dire cette populace de titans que nous appelons les Souffles. L'immense canaille de l'ombre. L'Inde les nommait les Marouts, la Judée les Kéroubims, la Grèce les Aquilons. Ce sont les invisibles oiseaux fauves de l'infini. Ces borées accourent. Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 322.
PRONONC. − Dernière transcr. dans DG : bò-ré.
ÉTYMOL. ET HIST. − xves. vent de Borée « vent du nord » (Oct. de Sainct-Gelays, 12elivre de l'Eneide dans Delb. Notes, ms. Sorbonne); 1559 Borée « nom poétique du vent du nord » (J. Doublet, Poésies, 63, Jouaust, ibid.). Empr. au lat. boreas « vent du nord, aquilon » et « nord, septentrion », fréq. dans la lang. poét., empr. au gr. β ο ρ ε ́ α ς, nom propre du vent du nord.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Lavedan 1964.