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BLASEMENT, subst. masc.
État d'une personne blasée :
1. « Ce surtout est héroïque; vous ne professez pas le blasement, rareté. Oui, il y a autant de vertu ici qu'à... Et leur vertu n'est pas sotte... » J. Péladan, Le Vice suprême,1884, p. 140.
En partic. Absence d'attrait pour quelque chose, dégoût :
2. Les satiétés de la jouissance, le blasement des volontés satisfaites aussitôt qu'exprimées, (...), le dégoût des adorations et comme l'ennui du triomphe avaient figé à jamais cette physionomie, implacablement douce et d'une sérénité granitique. T. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 221.
3. Un véritable dîner d'artistes pratiques, un tour de force de simplicité et d'expérience, un trait de génie de femme parisienne à la Balzac, le résumé de toute la vie d'un ménage, qui a appris à vivre dans un milieu de délicatesse, de blasement, de corruption, d'épicurisme des choses exquises. E. et J. de Goncourt, Journal,1867, p. 394.
Rem. Est signalé comme néol. dans Lar. 19eet Guérin 1892; rare dans Quillet 1965.
1reattest. 1835 (Balzac, La Fille aux yeux d'or, p. 385 dans Quem.); dér. de blaser* fig., suff. -ment1*. [blɑzmɑ ̃]. Durée mi-longue sur [ɑ] dans Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930. Fréq. abs. littér. : 3.