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BLANCHISSAGE, subst. masc.
A.− Action de blanchir, de nettoyer le linge; résultat de cette action. Blanchissage à la vapeur. Il part, emmenant sa mère, lui pour scier du bois, elle pour faire des blanchissages (E. et J. de Goncourt, Journal,1875, p. 1055):
1. L'hôtel payé, la note du blanchissage, deux ou trois petites dettes, le mois de juin se trouvait bien entamé. Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 381.
P. métaph. :
2. Il n'est pas traître, quoiqu'il ait trahi, puisque nous l'avons passé au blanchissage. Il est honorable même, puisqu'il garde la croix, que nous allons t'enlever. Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 224.
3. ... la seule utilité de Dieu serait de garantir l'innocence et je verrais plutôt la religion comme une grande entreprise de blanchissage, ce qu'elle a été d'ailleurs, mais brièvement (...). Depuis, le savon manque, nous avons le nez sale et nous nous mouchons mutuellement. Camus, La Chute,1956, p. 1530.
Arg. Guérison :
4. « Le major ne renvoyait les blennorragiques (...) qu'après complet blanchissage. » A. Bruant, Dict. fr.-arg.,1905, p. 249.
B.− TECHNOLOGIE
1. [En parlant d'une pièce métallique brute] Action de limer (d'apr. Duval 1959).
2. [En parlant de murs, plafonds, etc.] Application de lait de chaux ou de blanc à la colle (cf. blanchiment A).
3. [En parlant de sucre brut] Opération de raffinage ayant pour but de convertir la cassonade en sucre blanc.
Prononc. : [blɑ ̃ ʃisa:ʒ].
Étymol. ET HIST. − 1. 1539 « action de rendre blanc en couvrant d'une matière blanche » (R. Estienne, Dictionarium Latinogallicum, éd. 1543, s.v. Albarium); 2. fin xvies. « action de rendre blanc en nettoyant (linge) » (1556-1608, Compt., A.B.-Pyr., B 143 dans Gdf. Compl.). Dér. du rad. du part. présent de blanchir*; suff. -age*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 52.