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BIVALVE, adj. et subst. masc.
A.− Adj., ZOOL. (CONCHYLIOGIE.) Qui possède deux valves réunies par un ligament. Coquille bivalve.
P. métaph. :
1. ... mais que si l'homme aboutissait à Dieu, la création, pour aboutir à l'homme, partait de Dieu; de sorte que l'on retrouvait le Divin aux deux bouts, au départ comme à l'arrivée, et qu'il n'y avait eu de départ que pour en arriver à Dieu. Cette pensée bivalve me rassurait et je ne consentais plus à dissocier l'un de l'autre : Dieu créant l'homme afin d'être créé par lui; Dieu fin de l'homme. Gide, Journal,1942, p. 123.
P. anal.
1. BOT. [En parlant de certains organes] Qui est formé de deux parties. Capsule bivalve :
2. Du sable, presque uniquement agrémenté par cette étrange plante gris-vert dont enfin je puis voir le fruit : un beignet énorme, bivalve, tenant suspendu en son centre, au milieu d'une matière feutrée, filigranée, un paquet de graines. Gide, Voyage au Congo,1927, p. 833.
2. CHIR. [En parlant de certains instruments] Qui est formé de deux pièces réunies par une charnière. Spéculum bivalve (Catal. d'intruments de chir. [Collin], 1935, p. 136).
B.− Subst. masc. Coquille composée de deux valves réunies par un ligament; p. méton., le mollusque qu'elle renferme. Les huîtres, les moules sont des bivalves (Ac.1798-1932) :
3. ... en anatomisant l'animal qui habite le bénitier, la plus grande des bivalves connues, et dont toutes les parties doivent être très-apparentes : j'ai vu de ces coquilles aux Philippines; ... Voyage de La Pérouse,t. 4, 1797, p. 124.
Rem. Est donné au fém. par Ac. 1798 (supra ex. 3).
Prononc. : [bivalv]. Pour Fér. 1768 la 2esyll. est longue. Étymol. et Hist. I. 1716, 19 déc. subst. zool. (M. de Réaumur, Eclaircissements de quelques difficultés sur la formation et l'accroissement des coquilles dans Mém. de l'Ac. des Sc., ann. 1718, p. 303 : les coquilles à deux battants, ou bivalves). II. 1751 adj. id. (Encyclop.). I adaptation du lat. sc. bivalva attesté dans Théodore Gaza (trad. mort en 1478); 1558, Joubert, trad. de Rondelet, Hist. des poissons, II, 12 dans Barb. Misc. t. 8, no24 : ceux qui ont des coquilles fort dures et en ont deux creuses, qu'Aristote appelle δ ι ́ θ υ ρ α, Gaza bivalva, c'est-à-dire à deux huis ou portes. II dér. de valve*; préf. bi-*. Fréq. abs. littér. : 30.
BBG. − Barb. Misc. 8 1928-32, pp. 415-416.