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BIEN-FAIRE, subst. masc.
Rare, vieilli
A.− Art de faire bien :
1. Leur influence n'est abrutissante que pour celles qui les dédaignent et qui ne savent pas chercher ce qui se trouve dans tout : le bien-faire. L'homme qui bêche ne fait-il pas une tâche plus rude et aussi monotone que la femme qui coud? Pourtant le bon ouvrier qui bêche vite et bien ne s'ennuie pas de bêcher et il vous dit en souriant qu'il aime la peine. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 3, 1855, p. 431.
B.− Pratique du bien. [Le] penchant de notre nature vers le bien-faire (J. Joubert, Pensées,t. 1, 1824, p. 277):
2. Les hommes sérieux [de l'Antiquité] concevaient ... comme idéal de la société un développement tourné exclusivement vers le dévouement à la patrie et le bien-faire. Renan, L'Avenir de la sc.,1890, p. 72.
Rem. ,,Inus.`` (Lar. 19e), ,,vx`` (Nouv. Lar. ill.), ,,vieilli`` (DG), ,,rare`` (Quillet 1965).
PRONONC. ET ORTH. − Dernière transcr. dans DG : byin-fèr. Gattel 1841 écrit bienfaire, en un mot. Bien-faire, avec trait d'union (supra ex. 2); cf. bien-dire.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1260 bienfere (B. Latini, Trésor, 1, 12, 4 dans Quem.) − St François de Sales dans Hug.; repris par J. Joubert supra. Composé de bien* adv. et de faire*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.