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BIEN-ÊTRE, subst. masc. et inv.
A.− Sentiment général d'agrément, d'épanouissement que procure la pleine satisfaction des besoins du corps et/ou de l'esprit. Éprouver, goûter, ressentir du bien-être. Synon. aise, euphorie; anton. gêne, malaise :
1. Les [gens que j'ai aimés] voir était pour moi un véritable bien-être moral, que je ressentais, même d'une façon matérielle, dans l'aisance de ma respiration, comme s'ils eussent apporté autour de moi une atmosphère plus pure que celle dont j'étais nourrie à l'habitude. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 4, 1855, p. 259.
2. Cigaretten! ... Après douze heures de privation, la première bouffée est un enchantement! Un bien-être capiteux, un surcroît de vie, courent dans ses veines, font trembler ses mains. R. Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 696.
Rem. Le bien-être, à la différence du bonheur, s'accompagne gén. d'une composante physique (cause ou effet).
B.− P. méton. Aisance matérielle permettant une existence agréable. Synon. aisance, confort, prospérité; anton. besoin, misère :
3. Quelles sont aussi les lois de cet équilibre, qui tend sans cesse à s'établir entre les besoins et les ressources, et d'où il résulte plus de facilité pour satisfaire les besoins, par conséquent, plus de bien-être quand la richesse augmente, jusqu'à ce qu'elle ait atteint le terme de son accroissement; et, au contraire, quand la richesse diminue, plus de difficultés, et par conséquent de la souffrance, jusqu'à ce que la dépopulation et les privations aient ramené le niveau? Condorcet, Esquisse d'un tableau hist. des progrès de l'esprit hum.,1794, p. 152.
4. Il faut dire : le but de la société est la plus grande perfection possible de tous, et le bien-être matériel n'a de valeur qu'en tant qu'il est dans une certaine mesure la condition indispensable de la perfection intellectuelle. Renan, L'Avenir de la sc.,1890, p. 378.
PRONONC. : [bjε ̃nε:tʀ ̥].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1555 « sensation agréable procurée par la satisfaction des besoins du corps et ceux de l'esprit » (E. Pasquier, Le Monophile, 20a, cité par Vaganay dans R. Et. Rab., t. 9, p. 301); 2. 1740 (Ac. : Bien-être se dit d'une subsistance aisée et commode. Il a le necessaire, mais il n'a pas le bien-être). Composé de bien* adv. et de être*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1 246. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 898, b) 2 151; xxes. : a) 1 957, b) 1 348.
BBG. − Dub. Pol. 1962, p. 72, 111, 187, 757.