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mille millions de tripes ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Tu n'réponds pas, mille millions de tripes, la caserne, j'te dis ? [...] Mille millions d'tripes d'arbicos ! c'que c'est que c'te salade incohérente dont cherchez à nous fourrer d'dans pour embrouiller la justice ?» G. Frison,  Les Aventures du colonel Ronchonot , 443 et 525 ; cf. 742 (s.l.n.d.) - G.S.
mille pétards de tripes ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Mille pétards de tripes ! que j'me fous à gueuler, quel est l'cochon qui m'a enfermé ici ?» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 470 (s.l.n.d.) - G.S.
rivière (mander qqch. à la -, (le vin) va laver les tripes) loc. verb. non conv. US. ALIM. - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1534 - «Voulez vous rien mander à la riviere ? Cestui cy va laver les tripes. - Je boy comme un templier.» Rabelais, Gargantua, 42 (Droz) - P.E.
1627 - «Ph. De quel vin voulez-vous ? J.B. Du meilleur, pendant que le pire s'amendera. Messrs. s'il y a quelqu'un de vous, qui vueille rien mander à la rivière, voilà qui va laver les tripes.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 84 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
tripes de bédouins ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - « - Merci, n'montrons p'us, soyez tranquille, tripes de bédouins ! n'montrons p'us, c'moi, qu'vous l'promets.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 354 (s.l.n.d.) - G.S.
1885 - «Tripes de bédouins ! c'qu'il a la gueule enflée, que j'fais en moi-même.» G. Frison,  Les Aventures du colonel Ronchonot, 806 - G.S.
tripes de bédouins ! (mille -) loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - « - Suis parlementaire, foutre ! mais faut pas qu'on m'embête. - Non, mille tripes de Bédouins! n'touchez pas à l'armée pour la faire servir à vos foutues combinaisons d'juifs décavés.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 287 (s.l.n.d.) - G.S.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1885 - «Mais, mille tripes d'bédoins [sic], c'est pas d'ça qu'il est question [...]» G. Frison,  Les Aventures du colonel Ronchonot, 499 - G.S.
tripes de bédouins farcites ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Tripes de Bédoins [sic] farcites ! finirai par croire [...] qu' v' s' avez du sirop d'Calabre dans les veines ! [...] - Tripes de bédoins [sic] farcites, c'qu'i m'veut donc, c'cochon-là ? [...] Tripes de bédouins farcites! me v'la prop'e que j'me mets à beugler [...]» G. Frison,  Les Aventures du colonel Ronchonot , 456 et 770 et 794 (s.l.n.d.) - G.S.
tripes de farcites de bédouins pourris ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «C'qu'il m'a fait, tripes farcites d'bédoins [sic] pourris ! M'a compromis visà-vis des yeux d' l' Urope [sic] [...]» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 725 (s.l.n.d.) - G.S.
tripes et boudins, trippes et boudins loc. adv. non conv. MESURE "entièrement" - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
v. 1624 - «GALAFFRE. Les sergens se donnent au Diable trippes et Boudins qu'à faute de biens, ils saisiront le corps.» Les Ramonneurs, 29 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
tripes et boyaux ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - « - I' m'a battu. - Qui ça ? - Henri. [...] - Et d'quel droit, tripes et boyaux ! - Je suis sa maîtresse.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 368 (s.l.n.d.) - G.S.
tripes et boyaux (rendre -) loc. verb. non conv.  SANTÉ - FEW (13/II, 299a), 1640, Oudin ; DELF, mil. 17e ; L, 1680, Mme de Sév. ; TLF, cit. Zola, 1877 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• dégobiller tripes et boyaux
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] une indigestion qui faillit leur faire dégobiller, comme on dit, tripes et boyaux ...» Jean Bart, numéro 100, 6 - P.E.
tripes et saucisses ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Tripes et saucisses ! j'vas l'appeler et faudra bien qu'elle parle. [...] Reusement, tripes et saucisses ! qu'la mienne est à la campagne.» G. Frison,  Les Aventures du colonel Ronchonot , 712 et 773 (s.l.n.d.) - G.S.
tripes frites sont écrites au papier des pauvres gens loc. prov. non conv. PROVERBE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1596 - «M. Mais comment delieras-tu ce noeud gordien, quand ils les accusent de se nommer présomptueusement Iesuites ? S. Trippes frites, sont escrites, au papier des pauures gens (c'est bien comme lon dit) : et qu'est cecy que un aultre coup en l'air a plus de bruit que de force ?» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 110 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.