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anti-Rouge adj. HIST.  POLIT. "hostile au communisme soviétique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Je ne doute pas qu'il [W. Churchill] ne fût pas sincèrement étonné quand un mouvement qui s'intitulait "Ne touchez pas à la Russie" l'avertit que sa fureur anti-Rouge n'était pas partagée par tous les électeurs.» A. et H. Hamon, trad. : B. ShawSoviétisme et fascisme, 32 (Aubier) - J.S.
armée rouge loc. nom. f. HIST.  MILIT.  U.R.S.S.- GLLF, GR[85], v.1920 ; FEW (25, 248b), 1924, Bainville ; TLF, cit. Malraux, 1928.
1919 - «Au commencement de l'année 1918 [...] le Conseil des commissaires décida la création d'une 'armée rouge' composée exclusivement avec des éléments prolétariens. Le décret du 15 janvier 1918, qui instituait cette 'armée rouge' était ainsi conçu [...]» E. AntonelliLa Russie bolchéviste, 65 (Grasset) - P.E.
bas-rouge n.m. ZOOTECHN. - FEW (1, 275b), ø d ; absent TLF.
1898 - «Quant au chien de Beauce, [...] avec un peu de soin et de réclame, il deviendrait vite un chien très à la mode. Et le petit bas-rouge, à la mine éveillée, il ferait très belle figure dans un salon, et il est, comme ses confrères de Brie ou de Beauce, d'une intelligence tout à fait exceptionnelle.» La Vie au grand air, 1er juill., 79b - G.S.
blé rouge loc. nom. m. AGRIC. "sarrasin" - FEW (15/I, 130b), 1791, Valm. ; absent TLF "mélampyre" : L, GR[85], ø d
1681 - «[...] dois en outre po[ur] dix minots de bled [sic] rouge [...].» Québec, Archives du Séminaire, C-2, 21 avr., 455, livre de comptes - TLFQ
bonnet rouge loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - FEW (10, 532b), 1829, Boiste ; DG, GLLF, L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø d)
1792 - «Pendant l'entracte, nous avons vu des patriotes se coiffer d'un bonnet rouge dont la pointe se recourbe en avant à la manière du Corno Phrygien. Un de ceux qui en étaient coiffés, a dit tout haut que ce bonnet rouge serait désormais, dans les endroits publics, le signal auquel se rallieront les patriotes [...]» Journ. des théâtres, 10 mars, in WalterLa Révolution fr. vue par ses journaux, 391 (Tardy) - LTP
*1793 - «[...] aujourd'hui que la Convention vient de rejeter sur les intrigans, les patriotes tarés et les ultra-révolutionnaires en moustaches et en bonnet rouge, l'immense poids de terreur qui pesait sur elle [...]» DesmoulinsLe Vieux Cordelier, 20-24 déc., n° IV, 118 (Ed. H. Calvet, A. Colin) - LTP
*1796 - «[...] coiffure révolutionnaire des patriotes, des jacobins, des présidents de section, des juges, des guichetiers, de tous les polissons enfin [...] le bonnet rouge était le signe sacré de la liberté, suivant les uns, le signe du sang et du carnage suivant les autres. C'était la coiffure favorite des jacobins [...]» Le Néologiste fr. - LTP
*1797 - Semaines critiques ou gestes de l'an V, 3 juill., II, n° 15, 268-74, in HLF, IX, 2, 835 - LTP
*1800 - «De tous les bonnets du monde, c'est celui qui a joué le plus grand rôle [...]. Le bonnet rouge a été et est encore chez de certains peuples le signe de l'esclavage ; et chez d'autres, celui de la honte et de l'infamie. On en a fait en France l'emblème de la liberté [...]» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
bordeaux (rouge -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. n.m. : PR[77], ø d.
1909 - «Costume tailleur pour l'été. En cheviotte rouge Bordeaux [...]» La Mode illustrée, 11 avr., 170b - M.C.E.
boule-rouge n.f. GALANT.  PROSTIT.  "femme galante" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1852 - «La maladie sociale s'est localisée. C'est sur les hauteurs de la rue des Martyrs, Bréda St-Georges, Notre-Dame de Lorette, qu'il faut aller le chercher. Les lorettes, les boules-rouges, les femmes entretenues par des fils de famille, ce monde étrange qui tient de la Bohême pour l'argot et qui relève de la Préfecture de police pour les moeurs ; les lorettes habitent ce quartier, il leur appartient, c'est le val d'amour de la rive droite.» Dr H. MedingParis médical, 215 (Baillière) - J.Hé.
c à queue loc. nom. m. IMPRIM. "c cédille" - TLF (s.v. c, p. 1095a), 1542, L. Meigret.
*1548 - «E pourtãt là ou je le treuue [t] sonãt en, s le plussouuet j'ecry vn ç à cúe [queue], qelqe foes aosi vne s come [...] corrupçiõ, ou corrupsiõ [...]» L. MeigretLe Menteur ou l'incrédule de Lucian, 23 (Wechel) - J.S.
*1550 - «Nous en auons aosi en ion [...] come inclinaçion, vizion, abominaçion, inuençion, etant çe ç, a cúe [queue] neçessére pour le t, qe prononçet mal lé Latins en s [...]» L. MeigretLe Tretté de la grammere françoeze, 41-42 (Genève, Slatkine, 1970) - J.S.
cerise (rouge comme une -) loc. adj. ÊTRE - L, ø d ; GR[85], cit. R. Fallet [1951] ; DEL, ø d ; absent TLF.
1777 - «Vous m'étonnés monsieur. Je croyais le St Sacrement très riche et fort grand seigneur. - Mr il s'agit de son service qui n'est pas fondé chéz nous. - En effet Mr bien des gens croyent que ce service se fait sans fondement. Mon abbé est devenu rouge comme une cerise, et a ces phrazes d'esprit, il m'a dit [...]» BeaumarchaisCorresp., III, 111 (Nizet) - P.E.
1839 - «Pauvre petite ! elle est rouge comme une cerise en finissant, car elle s'est aperçue qu'on l'écoutait [...]» P. de KockMoeurs parisiennes, III, 437 (Barba) - P.E.
chapeau rouge loc. nom. m. RELIG. "chapeau de cardinal" - FEW (2, 288b), GLLF, GR[85], 1611, Cotgr. ; TLF, ø d.
1542 - «[...] par l'habit (disoit le moyne) que je porte, je vous feray icy cardinal. Rensonnez vous les gens de religion ? Vous aurez un chapeau rouge à ceste heure de ma main.» F. RabelaisGargantua, 359 - FXT
1594 - «[...] depuis que j'eus signé la saincte Ligue, et la loy fondamentale de cest Estat, accompagnee des doublons, et de l'esperance du chapeau rouge, personne n'a plus douté de ma creance [...].» Satyre Ménippée, 87-88 (Charpentier, 1845) - P.E.
diable (tirer le - par la queue) loc. verb. ARGENT "fig." - BEI, 1640, Oudin ; L, GR[85], cit. Scarron [1651] ; FEW (2, 522a), DEL, 1656, Oudin ; TLF, 1694, Acad. ; GLLF, cit. Duhamel.
1607 - «L'espoir de m'esleuer ainsi, / Menteur, me fit venir icy, / Voyant tant de testes mal-faites, / Et sans naturel & sans art, / Seulement par un seul hazart / Rendre leurs fortunes parfaictes. / Dautant qu'en mon coeur je sçauois / Que ce qu'ils auoient ie l'auois, / Et qu'ayant vne ame inuaincuë / Et le corps invincible aussi, / Ie ne pensois venir icy / Tirer le Diable par la queuë V. d'Audiguier, in Le Parnasse des plus excellens poètes de ce temps, II, 2e part., 13 v° (Guillemot) - P.E.
enfant rouge loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  US. ALIM.  "verre de vin" - absent TLF.
Compl.E (1750)
1750 - «[...] pour tuer l' tems, je l' menime à côté d' cheux nous au Gagne-petit, où j'avalim' tout d'bout chacun un enfant rouge sur l' comptoir. L' vin n' se trouvit pas méchant pour huit sols.» Le Paquet de mouchoirs, 32 (A Calceopolis) - P.E.
extra-rouge n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Ainsi l''homdegôche' s'est vu talonner par une peur analogue au point de conduire son républicanisme de jadis jusqu'à l'extra-rouge C. MauclairLes Métèques contre l'art fr., 32 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
feu rouge loc. nom. m. CH. DE FER "dispositif lumineux ordonnant l'arrêt" - TLF, cit. Bricka, 1894 ; DMC, ø d.
1886 - «[...] la lanterne du disque peut s'éteindre, et si la gare tourne son disque à l'arrêt, la sonnerie fonctionne et on peut se croire protégé. Il n'en est rien pourtant, puisque, un train arrivant, le mécanicien, qui n'aperçoit pas le feu rouge du disque, continue d'avancer.» L. FiguierL'Année scientifique et industrielle, XXIX, 108 (Hachette) - P.E.
1890 - «Il y eut deux coups de sifflet, et là-bas, près du poste de l'aiguilleur, le feu rouge s'effaça, fut remplacé par un feu blanc.» É. ZolaLa Bête humaine, 28 - FXT
foulard rouge loc. nom. m. arg. GALANT. "souteneur" - TLF, cit. Stéphane, 1928.
1907 - H. FranceDict. de la langue verte, 136 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
giroflée rouge n.f. BOT. - L, TLF, ø d.
1549 - «Giroflee rouge [...]» Trad. : L'Hist. des plantes mise en commentaires par Leonart Fuschs, 260 (Paris) - R. L. rom., 29, 211.
1752 - Dict. univ. de Trévoux
grimace (faire la - au pont rouge) loc. verb. non conv. CRIMES "être pendu" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1789 - «[...] c'est pourtant, entre nous, com' qui dirait une permission du diable que c'te putain d' Polignac n'ait pas fait la grimace au pont rouge. Ah si pour ses péchés la bougresse pouvoit tant seulement être abbesse du grand couvent qu'est vis-à-vis la rapée !» Harangue des dames de la Halle, 4 (s.l.n.d.) - P.E.
1790 - «Le jean-foutre de Necker, si les choses eussent été ainsi, feroit aujourd'hui la grimace au Pont-Rouge. Je m'en étois toujours douté que ce sacredieu là nous tourneroit casaque, et qu'il n'étoit si brave homme que pour la frime, et pour mieux nous mettre dedans.» Colère du père Duchesne, sur le départ de monsieur Necker, 2 - P.E.
1791 - «S'il ne tenoit qu'à lui, le pere Duchesne feroit dans peu de jours la grimace au pont rouge HébertLe Père Duchesne, n° 100, 6 (EDHIS) - P.E.
1792 - «[...] s'ils avaient été de pauvres bougres, ils seroient morts pour la plûpart en faisant la grimace au Pont-rouge. [...] Tu aurois regrinpé dans ton grenier, d'où le ci-devant roi ne t'auroit jamais tirer que pour t'envoyer faire la grimace au pont-rouge HébertLe Père Duchesne , n° 167, 3 et n° 184, 5 - P.E.
1793 - «Un Brissot qui, depuis plus de vingt ans, auroit du faire la grimace au pont rouge [...]» Le Père Duchesne, n° 235, 3 - P.E.
habit rouge loc. nom. m. HIST.  Amérique du Nord"/surnom du soldat anglais/" - TLF, cit. Adam, 1902 ; GLLF, GR[85], ø d.
"/dans un texte traduit de l'anglais et faisant référence à l'Angleterre/" 
1775 - «Hier à la revue, le soleil étant très ardent, un militaire de quelque distinction fit quelque signe à sa Majesté de mettre son visage à l'abri ; à quoi sa Majesté répondit "Qu'un soldat Anglois ne doit jamais craindre pour son teint, et qu'un visage halé du soleil n'était pas un désagrément, mais un honneur pour un habit rouge."» La Gazette de Québec, 14 sept., 2 (Québec) - TLFQ
habit rouge loc. nom. m. HIST.  Amérique du Nord"/surnom du soldat anglais/" - TLF, cit. Adam, 1902 ; GLLF, GR[85], ø d.
"/au Canada/" 
1809 - «Ce jeune homme [un Canadien français] privé des connoissances purement essentielles pour élever l'homme jusqu'à la réflexion, passa près des compagnons de son enfance et de ses amis séculiers, sans daigner les favoriser d'un regard ; et comment l'auroit-il fait, il étoit à la compagnie d'habits rouges Le Canadien, 23 déc., [13] (Québec) - TLFQ
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
1833 - «Il donna un coup de poing dans son tuyau de poêle [son chapeau], jeta son habit à queue de morue, et jura, sur son âme, qu'il ne le remettrait de sa vie [...]» Th. Gautier, Daniel Jovard, in Th. GautierLes Jeunes-France, 88 (Charpentier, 1873) - M.C.E.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue Complément Acad.aussi dans Bescherellle, 1846 - M.C.E.
1842 - «Des habits dits autrefois à queue de morue [...]» E. SueLes Mystères de Paris, IV, ch. IX, t. IV, 142 (Gosselin) - M.C.E.
habit à queue de morue loc. nom. m. VÊT. - L, R, ø d ; absent TLF.
• habit en queue de morue
 - L, FEW (2, 525b), 1868 ; DG, R, PR[77] (habit queue de morue), ø d ; absent TLF.
1839 - «Queue de morue, se dit des pans de l'habit ou du frac, lorsqu'ils sont étroits vers l'extrémité. Habit en queue de morue ou à queue de morue Complément Acad. - M.C.E.
1841 - «L'habit, couleur cannelle, se recommandait au caricaturiste par une longue queue qui, vue par derrière, avait une si parfaite ressemblance avec une morue que le nom lui en fut appliqué. La mode des habits en queue de morue a duré dix ans, presque autant que l'empire.» Balzac, Une Ténébreuse affaire, ch. II, in Le Commerce, 16 janv., [1ère page], col. 1 - M.C.E.
1846 - BescherelleDict. - M.C.E.
haut-la-queue n.m. non conv.  CARACT.  "vaniteux" - FEW (1, 79a), ø d.
1756 - «Cassandre : Voilà comment je conseille de traiter ces haut-la-queue qui viennent faire des courbettes dans les maisons où ils sentent des femmes !»Le Remède à la mode, sc. 16, in Théâtre des Boulevards, 35 (Rouveyre, 1881) - J.S.
jaune à collet rouge loc. nom. m. MYCOL.  "champignon" - FEW (4, 25b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1790 - J.-J. PauletTraité des champignons, I, 583b (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
lanterne rouge loc. nom. f. CYCL. - TLF, 1924 (sens gén.), Montherlant ; E, GLLF, 1926 ; PR[73], ø d.
1924 - «Le petit col des Ares a permis seulement à nos as d'éliminer les 'lanternes rouges' [...]» L'Auto, 5 juill. - Lapaille, 8.
manteau rouge loc. nom. m. par méton. MILIT.  Autriche- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1800 - «Le C. Olivier, médecin, revenu de Perse, écrit dans un journal officiel (le Moniteur) que [...] le pseudo-shah n'a pu recevoir le montant d'une lettre de change sur Potemkin, après la mort de Potemkin ; qu'enfin cet étranger est un imposteur [...] Ce sont ces assertions que le C. Denis Montfort entreprend de combattre. Il y oppose les récits que lui a faits l'étranger [...] Dépouillé par les manteaux rouges autrichiens, il refuse cent louis de l'archiduc Charles, est mis en prison [...]» Bibliographie univ. par le C. Demaimieux, Suppl. à Bibl. germanique, an IX, 46 - J.Hé.
mauzac rouge loc. nom. m. VITIC. "variété de cépage" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. mauzac : Ls, FEW (6/I, 558a), 1869 ; absent TLF.
1843 - «[...] en raisins noirs, [...] le mauzac rouge [...]» Agriculture fr., Département de la Haute-Garonne, 255 (Impr. royale) - P.E.
1873 - «MAUZAC s.m. [...] Vitic. [...] le mauzac rouge a de toutes petites feuilles, peu découpées, vert terne en dessus et un peu cotonneuses.» Lar. GDU - TGLF
pantalon rouge loc. nom. m. non conv.  MILIT.  "soldat fr." - FEW (7, 565a), 1867, Delv. ; DDL 16, 1877, Zola ; TLF, cit. Colette, 1900.
1840 - «Les Anglais ? Ils n'ont pas de soldats, pour faire face aux Indiens, aux Chinois, aux Chartistes et aux Egyptiens. Ils en conviennent d'ailleurs. Les Français ? Il n'y a qu'un mot à dire sur ce point (:) on n'aura jamais un pantalon rouge pour dépouiller le pacha.» Thiers, let. à Guizot, numéro 16, 21 mars, in Arch. nat., 42 AP 142 - J.Hé.
pantalon rouge loc. nom. m. non conv.  MILIT.  "soldat fr." - TLF, cit. Colette, 1900.
Add.DDL 20 (1840)
*1858 - «J'apprends le duel de de Pène, avec un détail qu'on ne dira pas. Pendant l'affaire avec Hyenne, les ouvriers terrassiers accourus criaient : 'kiss, kiss ! Tue le militaire, tue le pantalon rouge !'» GoncourtJourn., II, 19 mai, 233-4 (Impr. nat. de Monaco) - P.E.
pantalon-rouge n.m. non conv.  MILIT.  France"soldat fr." - FEW (7, 565a), mention isolée en 1867, Delv. ; TLF, cit. Colette, 1900.
*1877 - «Un jour, Gervaise qui lui reprochait sa vie crûment [à Nana], et lui demandait si elle donnait dans les pantalons rouges, pour rentrer cassée à ce point, exécuta enfin sa menace [...]» ZolaL'Assommoir, ch. XI, 498 (Charpentier) - M.C.E.
papier rouge (être sur le -) loc. verb. VIE SOC.  "fig. : être brûlé" - Gc, Pasquier ; FEW (7, 590b), 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
• écrit au papier rouge
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.mettre au - : Hu, ø d
1612 - «[...] ie vous aduise qu'il a faict vn trou à la Lune, son nom est escrit au papier rouge, si vous le pouuiez enuoyer à la Nouuelle France, où le retirer avec honneur de l'autre monde, vous feriez vne bonne affaire.» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 70 (Paris) - P.E.
peau-rouge adj. GÉOPOLIT.  ETHN. "relatif ou propre aux Amérindiens" - TLF, 1903, Nouv. Lar. ill. ; GR[85], ø d 1842, in FEW (8, 165b), TLF et GLLF, concerne le n.m.
1795 - «[...] les hantons approuvoient toutes les paroles que je leur avoient dit, disant que leurs chefs avoient étés en différentes fois au pays des françois ; qu'ils avoient étés bien reçus du grand chef des espagnols, le pere de toutes les nations peaux rouges [...].» "Journal of Jean Baptiste Truteau on the Upper Missouri, "Première partie" June 7, 1794-March 26, 1795", in The American Historical Review, vol. 19, janv. 1914, 312-3 (London, The Macmillan Company) - TLFQ
piano à queue loc. nom. m. INSTR. MUS. - FEW (9, 32a), PR[73], ND3, 1835, Acad. ; TLF, cit. Cros, 1873 ; L, DG, ø d.
1806 - «Dietz, fabricant de pianos [...] Un piano à queue et à quatre cordes.» Exposition de Paris, Catalogue, 109 - Wright-M.R.
1828 - «Les pianos en forme de clavecin, qu'on nomme habituellement pianos à queue, ont un volume de son beaucoup plus intense et plus majestueux que les pianos carrés.» R. musicale, iii, 183 - Wright-M.R.
piano à queue loc. nom. m. ALP.  GÉOMORPHOL.  "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Formule d'approche :
1949 - «Ca se laisse grimper sans trop de mal et, par bonheur, c'est monolithique en diable : on peut tirer sur les prises sans l'appréhension de voir venir avec des cailloux du format 'piano à queue' La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 19 - C.T.
piano à queue loc. nom. m. GÉOGR. ALP.  "bloc énorme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Jacques rêvant déjà au succès final, s'informe d'un problème qui l'intrigue : 'Par où va-t-on descendre ? Par le Whymper ?'. Je comprends son désir, mais la raison s'y oppose : 'A l'heure où nous nous y trouverons c'est vraiment un endroit à ne pas fréquenter ! On serait sûrs de croiser des pianos à queue' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 41, févr., 8 - C.T.
1967 - «Quelques minutes plus tard ils se retrouvaient juchés côte à côte sur l'amoncellement de blocs, de 'pianos à queue', disait Donat, formant le sommet.» La Montagne et alpinisme, numéro 64, oct., 127 - C.T.
piste rouge loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «la piste dite 'de la Jorasse' (rouge) donnant accès à la Mer de Glace par les rochers des Mottets (alt. 1.606 m.) [...]» La R. du ski, n° 1, janv., 4 - C.T.
poissonner une queue loc. verb. non conv. CIRCUL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] ce con, avec une bagnole décapotée [...] il te double... tu te dis, je fonce, je le rattrape, j'y poissonne une queue devant... et tu accélères que quand tu vois quelqu'un rouler comme ça dans un boulevard tu te dis c'est quand même des assassins !» V. ThérameHosto-blues, 230 (Ed. des Femmes) - K.G.
queue n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Mais il [l'alpiniste] aura très souvent recours à des astuces de contre-assurance variant avec la longueur du passage : a) dans un passage très court, il pourra utiliser une cordelette sacrifiée ou mieux un anneau récupérable ; ex. : Amitié sans étriers (Saussois) ; b) il pourra s'attacher une 'queue' à la taille : cordelette qu'on passe ensuite dans le trou du piton et dont on tient l'autre extrémité ; ex. : angle du Jardin (Saussois) ; c) il pourra passer une de ses cordes en double dans un petit anneau de corde ou l'anneau mobile du piton, de manière à tenir la boucle ainsi formée ; d) il pourra se décorder au relais, passer une des cordes dans un anneau, et se réencorder, de manière à être assuré des deux côtés ; ex. : traversée des Niches à la Vierge Folle (Ardennes) ; e) enfin il pourra traverser en tyrolienne sur une corde supplémentaire tendue en double par le leader entre les deux relais ; ex. : les Grands Boulevards (Saussois). En aucun cas on ne glissera la corde directement dans le trou d'un piton (danger de coincement).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
queue n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] cette chute est encore possible dans le 3e temps, si vous n'avez pas le soin de relever la queue du ski, car le moindre arrêt contre la pente vous précipite dans le vide [...]» Man. d'alpinisme, 542 (L. Laveur) - C.T.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
queue (faire la -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "duper" - TLF (- coe à qqn), 13e et cit. Balzac, 1842 (même texte).
Add.DDL
*1841 - «Il faut se contraindre, et vous avez un fameux toupet si vous parvenez à faire la queue au père Lahire.» Phys. de la chaumière, in LarcheyDict. (1881)
*1842 - «[...] dans ses commencements, l'impôt sur les voitures, assis avec une sorte de timidité, permit aux messagers ces petites tromperies qui les rendaient assez contents de faire la queue aux employés, selon un mot de leur vocabulaire.» BalzacUn Début dans la vie, I, 607 (Pléiade, 1951)
*1848 - «[...] prendre pour jouet ou pour dupe.» BescherelleDict. , (s.v. queue)figure dans : Lar. GDU, 1875 ; Guérin, 1892.
queue (faire la -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "duper" - DDL 2, 1841 ; TLF, cit. Balzac, 1842.
1808 - «Faire la queue. Duper, fripponner sur un marché [...]»D'HautelDict., II, 276 - R. L. rom., 36, 229.
1828-29 - «De cette façon, il n'y a pas mèche à me faire la queueVidocqMém. de Vidocq, III, 162 (Tenon) - IGLF
1833 - «C'est un véritable juif que ce drôle-là ; il nous fait la queue [...] dans la deuxième on paie le lard deux sous meilleur marché.»Vidal et DelmartLa Caserne, moeurs militaires, 171 (Mme Ch. Béchet) - IGLF
queue (faire la -) loc. verb. ESPACE/LIEU/FORME  "se ranger en file" - FEW (2, 528b), TLF, 1798, Acad. ; DG, ø d ; R, cit. Proust ; PR[77], cit. Sartre ; Lex.[75], cit. Le Clézio.
• faire queue
 - GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d ; R, cit. Camus ; absent TLF.
*1885 - «Il y a des équipages arrêtés à sa porte et on fait queue devant la taverne comme devant un contrôle de théâtre.» L'Illustration, 31 oct., 283b - G.S.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - GLLF, DELF, 1835, Gautier ; TLF, cit. Baudelaire, 1867 ; L, ø d sans queue ni tête : GR[85] (cit.), TLF, 1835, Gautier ; Lex.[79], ø d
1813 - «JASMIN. Hé bien, voilà de ces mariages qui n'ont ni queue, ni tête, et qu'on devrait défendre.» Désaugiers et GentilLe Petit enfant prodigue, 4 (Barba) - P.E.
queue (n'avoir ni - ni tête) loc. verb. non conv. VALEUR "fig." - DDL 32, 1813, Désaugiers et Gentil ; GLLF, DEL, TLF, BEI (sans - ni -), 1835, Gautier ; L, ø d.
• n'avoir ni pieds ni têtes
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1777 - «Dans ce déluge de rapsodies, la Capitale se trouva inondée de projets, qui n'avoient ni pieds ni têtes, & qui, vraie maladie épidémique, se répandirent dans les Provinces [...]» [Godard d'Aucour]L'Académie militaire, Les Héros subalternes, II, 204 (Amsterdam) - P.E.
queue de chev' loc. nom. f. abrév.  de queue de chevalnon conv.  COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1960 - Sandry et CarrèreDict. de l'arg. mod., 277 (5e éd.) - K.G.
queue de cheval loc. nom. f. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - GLLF, v. 1950 ; GR[85], cit. Anouilh, 1955 ; absent TLF.
1866 - «Aujourd'hui il est du dernier genre de laisser ses cheveux se répandre sur les épaules, sans peigne, sans épingles et sans filet, même invisible [...]. Des jeunes gens qui fréquentent les femmes à qui on passe facilement la main dans les cheveux m'ont assuré que ceux que j'avais remarqués étaient tout aussi faux que les autres, et qu'ils étaient simplement rattachés en dessous [...]. Ce genre de coiffure dit queue de cheval paraît devoir être adopté pour les jours de courses sur toute l'étendue du territoire parisien. Je me plais à espérer que cet hommage rendu à l'espèce chevaline sera le dernier [...].» H. Rochefort, in Le Soleil, 23 mars, 1 b-c - J.Hé.
queue de cheval (en -) loc. adj. COIFF. "coiffure dans laquelle les cheveux longs sont resserrés en arrière et retombent sur la nuque et les épaules" - TLF, cit. Vialar, 1952.
1832 - «Elles avaient le visage plus noir et toujours découvert, un méchant roquet sur le corps, un vieux drap tissu de cordes lié sur l'épaule, et la chevelure en queue de cheval V. HugoNotre-Dame de Paris, 251 - FXT
1870 - «Mme Bordas, qui joue la paria sociale, est née des pieds odorants de ces réunions politiques où suaient Budaille et Peyrouton [...]. Avec ses longs cheveux, d'un blond sale sur le dos, ses cheveux en queue de cheval (encore si c'était la queue du terrible cheval qui déchira Brunehaut, mais ce n'est que celle de la haridelle du haquet populaire), avec son long corps, long comme un jour sans pain, avec ses gestes épulatiquement saccadés et sa manière bestiale de marcher, - un cancan tragique ! - elle exprime, - d'organisme naturel - la Canaille [...].» Barbey d'Aurevilly, cité in O. AudouardM. Barbey d'Aurevilly, Réponse, 5-6 (Dentu) - J.Hé.
1900 - «[...] quand nous jouons aux barres, je ramasse le tas de mes cheveux, qui feraient de moi une proie trop facile, et je les noue en queue de cheval ColetteClaudine à l'école, 33 - FXT
queue de rat n.f. PASSEMENT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «Les lourdes pendeloques à aiguillettes [...] se montent maintenant sur la ganse dite 'queue de rat', ce qui leur donne une grande souplesse.» La Mode illustrée, 174 - A.Ré.
queue de renard loc. nom. f. arg.  ARG. MILIT.  SANTÉ  "vomissure" - FEW (16, 690b), 1932, Lar. ; absent TLF.
1820 - «Dans ce bivouac galant ; cependant me voilà un peu embarrassé ; Pétronille [...] n'offre que des peintures ordurières ; son oreiller porte les preuves de son insobriété, et sa couche, comme on dit en termes de caserne, est sillonnée d'une longue queue de renard ; mais tout cela peut s'arranger encore, et nous la représenterons sous les traits d'une superbe bacchante.» P. CuisinLa Vie de garçon dans les hôtels garnis, ou l'amour à la minute, 193 - J.Hé.
av. 1892 - «Un homme sans éducation qui a fait une queue de renard dans le plat de son voisin.» Cabarets de Paris, in GuérinDict. des Dict. (1892) - TGLF
queue de terre loc. nom. f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «Ces collines sont pour la plupart des bosses de granit qui se soulèvent de distance en distance. Elles ont été assimilées à d'énormes vertèbres qui relient entre elles les diverses parties de la province, et fortifient en même temps cette queue de terre contre les furieuses attaques des deux mers entre lesquelles elle se trouve répandue.» A. Esquiros, in R. des deux mondes, t.48, 15 nov., 402 - M.C.
queue de vache loc. nom. f. ALP.  "sorte de noeud" - absent TLF ; in Ga [1970].
1967 - «[...] on lui [à l'élève] enseignera à n'user qu'avec beaucoup de circonspection de la simple boucle appelée 'queue de vache', qui a une certaine utilité mais dont malheureusement beaucoup de grimpeurs se contentent dans un trop grand nombre de cas, où le noeud de cabestan est d'un usage plus indiqué.» BessièreL'Alpinisme, 30 (P.U.F.) - C.T.
queue de vache en 8 loc. nom. f. ALP.  "sorte de noeud" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «La queue de vache en '8'... après la première boucle, je passe devant ou derrière ? L'angoisse de la moindre erreur qui ferait disparaître le sac (la gourde est dedans...), la panique au début... et les monologues [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 74, oct., 136 - C.T.
queue du chat loc. nom. f. DANSE  "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - «Cette taille adorable, dont la flexibilité, en balançant ou en faisant la queue-du-chat, laissait présager les plus délicieux contours, n'est qu'un corps sec, jaune, revêtu d'une peau grenue...» [P. Cuisin]Les Bains de Paris, I, 122-3 - J.Hé.
queue du chat loc. nom. f. DANSE  "figure du quadrille français" - FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
• queue de chat
 - absent TLF.
Add.DDL :
*1822 - P. CuisinLe Peintre des coulisses, 172 (François) - Matoré, 146.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 22, 1822, Cuisin ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1813 - «SCENE I. Le chef d'orchestre dit à diverses reprises d'une voix forte. La camargo ....... le moulinet ....... en avant quatre ....... un cavalier seul ....... la queue du chat ....... (la contredanse finit.)» AudeM. de la Giraudière, 29 (Masson) - P.E.
queue du chat loc. nom. f. DANSE "figure du quadrille français" - DDL 31, 1813, Aude ; FEW (2, 525b), 1835, Acad. ; absent TLF.
• queue de chat
  - DDL 22, 1822, Cuisin ; absent TLF.
1804 - «La danse est une invention du diable. Geste, entrechats [...] queues de chat y sont autant de pièges pour la jeunesse.» M.-A. DésaugiersC'est ma femme, 4 (Cavanagh) - P.E.
queue-de-chat n.f. ACCESS.  "sorte de plume" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] les plumes rondes, dites queue-de-chat [sic] [...]» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 336 (Roret) - M.C.E.
queue-de-merle adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Si Madame le désire, je vais lui passer sa robe de taffetas queue-de-merle ou fleur-de-prune, ce sera l'affaire d'un instant [...]» Th. GautierLe Capitaine Fracasse, 106 (Garnier, 1961) - A.Ré.
queue-de-rat n.f. TABACS  "tabatière" - FEW (2, 528a), Hugo ; L, GLLF, 1869 ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1848 - «Il lui donne, à la place, une tabatière dite queue de rat Decourcelle et BarrièreUn Vilain monsieur, sc. ii - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE  " bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé 
Add.DDL et compl. TLF :
*1847 - «[Rémonencq] C'est un Protée, il est dans la même heure Jocrisse, Janot, queue-rouge, ou Mondor, ou Harpagon, ou Nicodème.» BalzacLe Cousin Pons, 6, 615 (Pléiade) - P.W.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dgenre indéterminé : DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; n.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
n.f. - GLLF, cit. A. Daudet ; absent TLF.
• queue rouge
  :
1836 - «[...] on en fera sans doute un amoureux. - Ou une queue rouge, dit la basse taille, ce qui signifie un jeannot, un jocrisse...» P. de Kock, in Le Cabinet de lecture, n° 194, 30 nov., 11b - P.E.
queue-rouge n.m. CIRQUE "bouffon, paillasse" - GR[85], TLF, ø dn.f. : GLLF, cit. A Daudet ; 1875, in GR[85], correspond au n.f. ; cf. Lar. GDU
Genre indéterminé - DDL 25, 1847, Balzac [repris in TLF] ; GLLF, av.1867, Baudelaire (autre texte)
1838 - «Gringalet, tantôt queue-rouge, et tantôt nêne incomparable. Il porte les fardeaux et fait les commissions.» R. du théâtre, XV, 164 - P.E.
1840 - «[...] les railleurs amènent cette jeune personne au théâtre où Collinet joue un rôle de bouffon de l'emploi des queues rouges [...]» R. parisienne, 352 - P.E.
1846 - «Qu'as-tu vu fleurir ? Les réclames des queues-rouges de l'annonce anglaise !» Causeries du Tintamarre, 11 oct., in BaudelaireOeuvres en collaboration, 135 (Mercure de France) - P.E.
queue-rouge (en -) loc. adj. TOILETTE "vêtu comme un bouffon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «M. Brindeau, des Français, en pantalon collant. Et le peuple français en queue rouge. C'est M. Thiers qui fera la parade.» Almanach comique [...] pour 1843, 158 (Warée) - P.E.
renard (qui) cache sa queue (le -) loc. prov. CARACT.  PROVERBE - L, ø d ; absent TLF.
1613 - «L'An. C'est vn degouste : C'est vn renard qui cache sa queuë, il fait du simple et lourdaut, mais il est fin et cauteleux : si le mien vous donnoit de telles fredaines, ie le deschiqueteroy à force de sanglades, que sa peau ne vaudroit plus rien à faire cornemuses.» S. BernardTableau des actions du jeune gentilhomme, I, 22 (Ledertz) - P.E.
1640 - «le Renard cache sa queuë .i. le meschant cache son deffaut OudinCuriositez fr., 475 (Slatkine) - P.E.
rouge n.m. POLIT.  "révolutionnaire" - TLF, 1835, Balzac ; Lex.[75], ND4 (ø indic. gramm.), 1848 ; R, cit. Musset ; FEW (10, 532b ; adj.), GLLF, 1859, Mozin ; L, DG, PR[77], ø d.
*1843 - «Le lendemain matin la police cernait le logement d'Adolphe, signalé par M. Marsigny comme un rouge républicain.» H. DebritUn Mariage comme il y en a tant, 56 (Baudry) - P.E.
*1850 - «La France avait besoin d'ordre et de repos, elle était fatiguée de l'agitation et des agitateurs : elle nomma Louis-Napoléon. Quant à messieurs les rouges, ils en furent pour leurs frais et démarches.» A. ChenuLes Conspirateurs, II, 160 (Giraud et Dagneau) - P.E.
rouge n.f. HIST. FR.  "république de gauche" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1871 - «Il était dit que le 21 janvier serait fêté, d'une façon quelconque, par les purs de la rouge A. Lecoy de la MarcheNotes d'un assiégé, 23 janv., 212 - J.Hé.
1871 - «Une fois le débat livré avec la Rouge, M. Thiers et les hommes de la République modérée sont bien fort [...]» La Révolution plébéienne, juin (Bruxelles, Lebègue) - Dubois (a).
rouge n.m. arg.  ARG. CAFÉS  "vin rouge" - GLLF, 1916, Barbusse ; TLF, cit. Dabit, 1929 ; Lex.[75], cit. Queneau ; R, PR[77], ø d.
1754 - «NICOLAS. [...] Entrez dans not' cabaret. L'ESPERANCE. Mais parle-moi de Lucelle. NICOLAS. J'avons du rouge, du clairet, / Du....» L'Impromptu des harangères, 9 (Duchesne) - P.E.
rouge n.m. CIRCUL. "feu de circulation" - GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1931 - «[...] les lampes sont alors vertes au long des rues perpendiculaires à la vôtre ; dans deux minutes, le vert vous libérera et les rues adjacentes seront, à leur tour, emprisonnées par le rouge J. Joseph-RenaudNew-York flamboie, 25 (Fasquelle) - P.E.
rouge (lama -) loc. nom. m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «NAGPA n.m. Nom donné à des lamas thibétains, astrologues et devins, qui appartiennent aux sectes les moins rigides des lamas rouges Nouv. Lar. illustré - TGLPF
1912 - «Nous avons quitté Lachen, le maharadjah et moi, parmi une procession bizarre qui nous a escortés un moment : lamas rouges, femmes tournant des moulins à prières, bannières, parasols d'honneur et sur le mur du monastère les musiciens qui ont joué jusqu'à ce que nous fussions hors de vue.» A. David-NéelJourn. de voy., 9 juin, 159 (Plon, 1975) - M.C.
1915 - «Mon visiteur est un tout jeune homme de vingt ans, fils d'un éminent lama de la secte des lamas rouges, il paraît intelligent et très aimable garçon [...]» A. David-NéelJourn. de voy., 10 avr., 329 - M.C.
rouge (secte -) loc. nom. f. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «[...] ceci est une belle victoire que d'entendre, dans ce décor fleuri d'un sentier de l'Himalaya, un personnage religieux, très vénéré de la secte rouge lamaïste, se rendre aux raisons d'une adepte du bouddhisme primitif.» A. David-NéelJourn. de voy., 9 juin, 159-60 (Plon, 1975) - M.C.
1919 - «Il y a là une fort belle gömpa construite par le défunt lama que celui "des neuf vallées" est censé réincarner. Les peintures à l'intérieur sont des plus intéressantes. C'est un monastère de la secte rouge et un monastère sans religieux. Ceux qui s'y rattachent sont des nags-pa aux longs cheveux, mariés pour la plupart et vivant dans leur famille, quelques rares individus parmi eux se retirant seuls en des ermitages.» A. David-NéelJourn. de voy., 14 avr., 78 (Plon, 1976) - M.C.
rouge antique loc. nom. m. MINÉR. - GLLF, 1875, Lar. ; absent TLF.
1864 - «Les têtes de Bacchus, les figures de satyres se taillaient volontiers dans le marbre que l'on nomme aujourd'hui rouge antique C. Blanc, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er juill., 74 - M.C.
rouge brugnon loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Pour les toilettes de visites, de promenades, d'une élégance simple et pratique, on prendra les nuances bleu marine, bleu-bleuet (très en faveur actuellement), bleu soldat, vert Portland, vert-pré, pruneau, hanneton, violette ; rouge brugnon, gris acier, sans oublier le noir.» La Mode illustrée, 369 - A.Ré.
rouge corinthe loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
rouge d'Espagne loc. nom. m. COSMÉTOL.  PARFUM. - GLLF, v. 1560, Paré ; TLF, 1579, Paré ; FEW (10, 532b), de Paré à 1771, Trév. ; L, Gc, Paré.
Au 19e :
1834 - «Le carthame, que l'on nomme encore rouged'Espagne, parce que c'est dans ce pays qu'on l'a d'abord préparé, et rose-en-tasse, parce qu'à l'état de précipité on le connaît dans le commerce sous cette appellation vulgaire, le carthame est maintenant la base principale des fards.» Mme CelnartMan. du parfumeur, 125 (Roret) - M.C.E.
rouge framboisé loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 85 - A.Ré.
rouge marchand loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 85 - A.Ré.
rouge muscat loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
rouge museau loc. nom. m. INJURE  "insulte" - G (rouge musel "lépreux"), 1465 ; absent TLF.
1592 - «Dudit lieu sera ledit iaquet mené audit estat et equippage par lesdits escorcheurs a la place baudet, suiuy par les enfans de celles dudit College, crians tous d'vne voix apres luy, Hou le mastin, le coquard, Aga caillette, le fier pautonnier, le superbe, l'ambitieux, l'outrecuidé, l'audacieux l'effronté, l'imposteur et faussaire, congnefestu, Iean Geautru, rouge museau, Triboulet, quatre tournois, Henrion. Le suyuans tousiours auec tels cris, coups de bec et paroles [...]» Let. de Frère Jean des Antomeures à l'autheur sans nom de la let. d'advis à Antoine Lescaille, 6 (A Nouyer) - P.E.
rouge pourpier loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] la nuance est choisie parmi cette brillante palette des teintes nouvelles où l'on trouve les rouges amaranthe, muscat, corinthe, pourpier ; les gris cigogne, ortolan, éléphant, airain, aimant ; les bleus roy, douanier, gabier ; les verts cèdre, fougère, écorce, serpolet, lotus ; les bruns dattier, castor, marmotte, feuille-morte, maryland ; et les teintes rouille, faisan, malvoisie, dont les tons riches et chauds s'allient à merveille avec la dentelle et la fourrure.» La Mode illustrée, 606 - A.Ré.
rouge sang loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. : R, GLLF, 1964 ; PR[77], ø d
1870 - «Miette écarta sa pelisse, qui était [...] doublée d'une indienne rouge-sang [...]» Zola, La Fortune des Rougon, ch. I, in Le Siècle, 29 juin, [1ère page], col. 4 - M.C.E.
1883 - «[...] un fond rouge sang [...]» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IV, in Gil Blas, 2 janv., 1, col. 4 - M.C.E.
1925 - «Très hardis, ces satins rouge sang ou rouge orangé.» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 8, avr., 359 - M.C.E.
rouge sang loc. nom. m. COULEUR - FEW (11, 171a ; rouge sang de boeuf), D'Aub. ; GLLF, 1964 ; GR[85], TLF, ø d.
• rouge de sang
 - TLF, cit. Fulcanelli, 1929.
1742 - «Dans quelques Insectes l'on n'y remarque qu'une seule couleur. Tels sont, par exemple, le scarabée du bois, de la grosseur d'une petite fève, dont la couverture des ailes a la couleur d'un jaune de cire ; d'autres celle d'un rouge de tuile, d'un rouge de carmin, d'un rouge de sang : celles des poulettes terrestres sont vertes [...]» Lyonnet, trad. : LesserThéologie des insectes, II, 137 (Swart) - P.E.
1854 - «ROUGE, s.m. [...] le rouge pourpre ou rouge de sang La ChâtreDict. - TGLF
rouge sang loc. adj. COULEUR - DDL 16, GR[85], 1870, Zola ; TLF, cit. Thomas, 1956.
• rouge de sang
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1776 - «[...] un Jaspe de forme circulaire, garni de cercles concentriques blancs, et rouges de sang, comme on le voit [...]» C.A. ColliniJourn. d'un voy., 191 (Schwan) - P.E.
1830 - «Quelquefois l'épithète est un terme de comparaison ; ainsi on dit blanc de neige [...] rouge cerise, rouge de sang, rouge brique [...].» BeudantTraité élémentaire de minéralogie, I, 288 (Verdière) - P.E.
1854 - «ROUGE, s.m. [...] le rouge pourpre ou rouge de sang La ChâtreDict. - TGLF
rouge sorbier loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Les nuances dominantes, pour les robes de visites, sont : le mordoré, le rouge sorbier [...] On revient aussi aux plis-religieuses cerclant la jupe tout autour, dans le bas [...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 37 et 85 - A.Ré.
rouge tournoi loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «[...] le caroubier (rouge foncé), le pourpre, le rouge tournoi (vieux rouge), le rouge sorbier, le rouge Marchand (brique), le ponceau, la belle teinte fuschia (rouge violet) ; le rouge géranium et le rouge framboisé [...] les beaux marrons chêne, grillon, hanneton, monastère (le plus sombre de tous) ; beaucoup de beige : éponge, faucon ; des gris variés : gris éléphant, pierre ponce ; et, dans les teintes claires [...] les nuances champagne, biscuit, banane, citron.» La Mode illustrée, 85 - A.Ré.
rouge-cuir (vieux -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Robe en bengaline vieux rouge-cuir [...]» La Mode illustrée, 71 - A.Ré.
rouge-pompéien n.m. COULEUR - TLF (rouge pompéien), ø d.
1967 - «Dans un monde de peluche et de poussière, les colosses d'Akhnaton y surgissaient du rouge-pompéien des murs avec une force insolite [...]» MalrauxLe Miroir des limbes, 45 (Pléiade, 1976) - A.Ré.
sucre rouge loc. nom. m. SUCR. - L, GLLF, 1872 ; absent TLF.
*1765 - «Le sucre rouge ou de Chypre, saccharum rubrum offic. est roussâtre ou brun, un peu gras, et fait du marc qui reste après que l'on a purifié la cassonade [...]» Encycl., XV, 618a - P.E.
sucre rouge loc. nom. m. SUCR. - DDL 21, 1765, Encycl. ; L, GLLF, 1872 ; absent TLF.
1690 - FuretièreDict. , (s.v. sucre) - R. L. rom., 47, 203.
1762 - «Les Sucres qui se vendent chez les Epiciers de Paris ne sont que des moscouades, des cassonades [...] du Sucre candi et du Sucre rouge, qu'on appelle autrement du Chipre. [...] Le Chipre est une espéce de Sucre rouge que les Faiseurs d'oublies et de petits metiers, employent pour faire leur négoce. Mais à l'égard des Apoticaires qui s'en servent dans leurs sirops, on devroit bien les leur défendre absolument [...]» Dict. univ. de commerce , IV, 827 et 828 (Philibert) - P.E.
talon rouge loc. nom. m. HIST. MOEURS  "/par méton./, homme de la cour élégant et raffiné" - PR[73], 17e [sic] ; TLF, 1758, Volt. ; FEW (13/I, 58b), 1764 ; ND3, 1867 ; DG, ø d.
Add.DDL :
*1793 - «[...] les talons rouges des armées [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 266, juill. (Edhis) - LTP
talon rouge loc. nom. m. HIST. MOEURS "/par méton./, homme de la cour élégant et raffiné" - GLLF, TLF, 1758, Volt. ; FEW (13/I, 58b), 1764 ; DDL 11, 1793, Hébert [repris in DHR].
1750 - «Comme il a été du bon air et de mode d'aller chez cette femme cet hiver, M. Dangé, fermier général, n'a pas été le dernier à lui rendre ses hommages. Il y fut souper, dans les premiers jours de ce mois, avec quelques talons rouges. Ces jeunes seigneurs, qu'il voit malgré eux, et qui se moquent de lui toute la journée, entreprirent de lui faire payer seul le soupé et les filles [...].» C. ColléJournal et mémoires, I, 137 (Didot, 1868) - P.E.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
Forme d'approche :
1828 - «Je ne suis plus étonné que dans les inscriptions hiéroglyphiques il soit si difficile de distinguer le chien du chacal : les caractères qui les expriment sont identiques. Le chien ne diffère que par la queue relevée en trompette J.-F. ChampollionLet. et journ., 27 (Christian Bourgois) - P.R.
trompette (la queue en -) loc. adv. non conv. ESPACE/LIEU/FORME "[d'un chien] la queue dressée" - TLF, cit. Maupassant, 1882 ; GLLF, 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1848 - «Présentez la patte à Diane, à Mirza, à Pax, chapeau sur l'oreille, épée au côté, la queue en trompette entre les deux basques de votre habit.» ChateaubriandMém. d'Outre-Tombe, 308 - FXT
tête à queue loc. nom. f. ÉQUIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. : TLF, 1855, Pearson ; GLLF, av. 1872, Th. Gautier ; Lex.[75], cit. Th. Gautier ; ND4 (ø sens), 19e ; R, PR[77], 1906.
1894 - «une tête à queue Kurzkehrtmachen n von seiten des Pferdes.» Sachs-VillatteFranzösisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
tête à queue, tête-à-queue n.m. CIRCUL.  "à propos d'un véhicule" - TLF, 1902, L'Auto-Vélo ; R (faire tête à queue), cit. Madelin [1939] ; BW6, 1963 ; GLLF, 1964, Lar. ; PR[77], ø d.
*1926 - «Si les roues arrière sont seules bloquées par un coup de frein exagéré, elles dévient, lorsque la surface est lisse et mouillée, sous la moindre influence extérieure, dans une direction quelconque, et tendent à passer en avant, en tournant autour de la partie avant de la voiture qui, elle, est restée stable grâce à ses roues qui tournent encore : c'est le tête-à-queue classique qui se produit sur l'asphalte mouillé.» Lar. mensuel, oct., VII, 245c - M.C.E.
violet rouge loc. nom. m. COULEUR - L (adj.), TLF, ø d.
1621 - «Violet rouge, incarnad, incarnadin [...]» [E. Binet]Essay des merveilles de nature, 353 (De Beauvais) - P.E.
1740 - «Le violet rouge, ou violet cramoisi, autrement dit violet d'Evêque, est traité de violet tout court, aussi bien que le violet agathe, qui est plus bleu.» L.B. CastelL'Optique des couleurs, 89 (Briasson) - P.E.
écrire en rouge loc. verb. US ET COUT.  "régler par un duel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1721 - «Il fut lâché quelques paroles qui ne faisaient pas plaisir : nature pâtissait chez Chalonge et chez moi et si nous avions été à terre, la dispute aurait été écrite en rouge R. ChalleJourn. d'un voy. fait aux Indes orientales (1690-1691), 411 (Ed. F. Deloffre et M. Menemencioglu, Mercure, 1979) - J.Hé.
épinette rouge loc. nom. f. BOT. "variété de mélèze d'Amérique du Nord" - TLF, cit. Littré ; GR[85], ø d.
1664 - «L'Epinette rouge est d'un bois plus ferme & plus pesant, & fort propre à bastir ; elle se dépoüille ses fueilles [sic] en Automne, & les reprend au Printemps : ce qui n'arrive point aux autres sapinages. L'escorce en est rouge ; il ne rend point quasi de gomme, tout au contraire de l'Epinette verte qui en a quantité.» P. BoucherHistoire veritable et naturelle, 43 (Paris, Florentin Lambert) - TLFQ