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dragée n.f. SÉRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «La clairette, lusette ou dragée est une maladie du quatrième âge qui a sa source dans le premier [...] /les vers qui en sont atteints/ deviennent durs et d'un rouge clair, puis d'un blanc sale et meurent.» RigaudMém. ou man. sur l'éducation des vers à soie, 49 (Grenoble, Grabit) - R.T.-B.C.
1859 - QuatrefagesEtudes sur les maladies actuelles du ver à soie, 332 (Paris, Masson) - R.T.-B.C.
dragée n.f. non conv. ARME "petit plomb de chasse" - FEW (13/II, 159b), GLLF, TLF, DFNC, 1792 ; GR[85], ø d.
1791 - «Voilà pourtant le spectacle de la cour ; voilà le foutu rôle que jouent les citoyens en gardant cette canaille ; tonnerre de dieu, si je m'étois cru, comme je t'aurois foutu des dragées à cette maudite engeance !» HébertLe Père Duchesne, n° 61, 4 (EDHIS) - P.E.
dragée n.f. PHARM. "préparation à sucer formée d'un médicament recouvert de gomme, de sucre" - TLF, DHR, 1792, Encycl. méthod. méd. ; FEW (13/II, 159a), GLLF, 1864, Littré.
1676 - «J'aurois pû donner un Chapitre des Dragées, nommées des Latins Tragemata ou Bellaria, dont la consistence est presque semblable à celle des Electuaires solides, de mesme que leur base, qui est le Sucre ; Mais [sic] d'autant qu'elles ne sont gueres usitées en Medecine, & qu'on peut en preparer au besoin, avec des poudres propres, du Sucre, & des mucilages de Gomme Tragacanth, je n'ay pas voulu en grossir cette Pharmacopée.» M. CharasPharmacopée royale galenique et chymique, 362 (chez l'auteur) - M.C.E.
1716 - «TRAGEA MERCURIALIS, est de la panacée mercurielle, reduite en grains ressemblants [sic] à de petites dragées avec du mucillage de gomme adragant, le nom de tragea qui signifie dragée, vient du grec tragima, qui signifie seconde table, parce que quand on fait les dragées communes, on y met plusieurs tables de sucre.» N. LémeryPharmacopée universelle, 57, lexicon (2e éd., d'Houry) - M.C.E.
1773 - «Dragées vermifuges [...]. Ces dragées sont très-bonnes dans les maladies vermineuses des petits enfants : elles contiennent chacune deux grains de mercure doux.» A. BauméÉléments de pharm. théorique et pratique, 686 (3e éd., Samson) - M.C.E.
dragée (tenir la - haute) loc. verb. CARACT.  "fig." - DELF, 18e ; FEW (13/II, 159a), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1835 ; L, DG, ø d ; TLF, 1826, Delécluze ; R, cit. Mauriac.
1773 - «Et vous voilà tout aussi féru qu'auparavant du chevalier et de votre belle ; votre belle vous tenant la dragée plus haute que jamais.» DiderotJacques le fataliste, t. 2, 219 (1796) - R.R.