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BAÏOQUE, subst. fém.
NUMISM. Petite monnaie de cuivre qui avait cours dans les États pontificaux et qui équivalait à la centième partie de l'écu romain :
À Foligno, dans un petit café, je veux payer avec des baïoques; le cafetier n'en veut pas : « Non, signor, cette monnaie-là ne vaut plus rien ici; nous ne voulons rien de Rome. » Taine, Voyage en Italie,t. 2, 1866, p. 36.
Prononc. et Orth. : [bajɔk]. Besch. 1845 admet une forme bajoque, signalée également par Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. Étymol. et Hist. 1585 numism. anc. (Du Fail, Eutrap., V dans Gdf. Compl. : Ce gentil guerisseur respondit estre un pauvre compagnon, et n'avoir pas un bayoque pour passer l'eau). Empr. à l'ital. baiocco (Sar., p. 42; Wind, p. 141; Adam, p. 39) attesté au sens gén. de « monnaie de peu de valeur, sou, quatrin » dep. le 1erquart du xvies. (Arioste, Satire [composées de 1517-24] 2-101 dans Batt.) et au sens plus partic. de « petite monnaie de cuivre des états romains valant cinq quatrins » dep. 1554 (Bandello, I-19 [I-224], ibid.). Mot d'orig. obsc. L'hyp. selon laquelle baiocco serait issu de l'inscription portée par les monnaies mérovingiennes Baiocas civitas [Bayeux] (DEI; Devoto) paraît insuffisamment fondée des points de vue géogr. et hist. L'hyp. d'une dér. de l'adj. baio « de couleur baie » (Diez5; Batt.), d'apr. la couleur du cuivre, n'emporte pas la conviction; à rapprocher du lat. médiév. d'Italie bajocehus de même sens (Bullarium Casin., tome 2, p. 614 dans Du Cange). Fréq. abs. littér. : 11.
BBG. − Sar. 1920, p. 42. − Wind 1928, p. 141.