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BAPTISTÈRE, subst. masc.
Petit édifice élevé près d'une basilique, d'une cathédrale, etc., pour l'administration du baptême :
1. Le baptistère s'élevoit isolé à la porte de l'église, et faisoit soupirer l'impatient catéchumène. Chateaubriand, Les Martyrs,t. 2, 1810, p. 198.
P. ext. Chapelle des fonts baptismaux; p. méton. fonts baptismaux :
2. Près de l'échelle, le confessionnal, aux panneaux disjoints, était peint en jaune citron. En face, à côté de la petite porte, se trouvait le baptistère, un ancien bénitier, posé sur un pied en maçonnerie. Zola, La Faute de l'Abbé Mouret,1875, p. 1220.
PRONONC. ET ORTH. : [batistε:ʀ]. Ac. 1798 enregistre baptistère ou batistère en précisant : ,,Le p ne se prononce point mais l's se prononce.`` À ce sujet cf. baptême, hist. Littré s.v. baptistère rappelle : ,,Le mot baptisterie dans l'ancien français, malgré l'orthographe, n'est que de trois syllabes; cet i qui se trouve dans plusieurs autres circonstances, ou était un signe étymologique, ou indiquait une certaine prononciation de la voyelle qui précédait.`` Noter chez Thierry, Récits des temps mérovingiens, t. 1, 1840, p. 331, la graph. baptistaire.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1100 liturg. baptisterie [accent tonique sur la syll. -ster-] « édifice pour l'administration du baptême par immersion » (Roland, éd. Bédier, 3668 : Meinent paien entesqu'al baptisterie); 1160 baptestire « id. » (Wace, Rou, 1rep., 610 dans Gdf. Compl. : Li quens al baptestire vint, Sis parrains fu, sur funz le tint Quant li baptestire fu faiz); 1611 baptistere (Cotgr.). Empr. au lat. chrét. baptisterium (antérieurement « piscine de bain », Pline, Epist., 2, 17, 11 dans TLL s.v., 1719, 74), « fonts baptismaux » (Ambroise, Epist., 20, 4, ibid., 85 : in baptisteriis ... basilicae); « édifice où l'on baptise » (Paulin de Nole, Epist., 32, 1, ibid., 1720, 3).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 42.