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BÂTARDISE, subst. fém.
État de bâtard :
1. ... enfant naturel d'un grand médecin anglais et d'une comédienne, qui n'apprend sa bâtardise qu'en ayant besoin de papiers, pour régulariser sa position d'officier de marine. E. et J. de Goncourt, Journal,1865, p. 152.
P. anal. [En parlant d'une chose] :
2. ... plus un objet réclame de faculté, moins il est noble et pur, plus il est complexe, plus il contient de bâtardise. Baudelaire, L'Art romantique,1867, p. 465.
Prononc. : [bɑtaʀdi:z].
Étymol. ET HIST. − Av. 1560 bastardise « état de bâtard » (Du Bellay, Œuvres, II, 154 dans IGLF Litt. : Icy les grands maisons viennent de bastardise); 1680 bâtardise (Rich.). Dér. de bâtard* étymol. 1 a; suff. -ise*; a éliminé l'a. fr. bastardie « id. » (1165-70, Rou dans T.-L. − 1495, Arch. Nord, B 17 652 dossier Reyninghe).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 17.
BBG. − Breslin (M. S.). The Old French abstract suffix -ise. Studies in its rise, internal diffusion, external spread, and retrenchment. Rom. Philol. 1969, t. 22, no4, p. 418.