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AVOUABLE, adj.
[En parlant d'un inanimé abstr.] Qui peut être avoué :
1. Il y avait, je le sentis aussitôt, dans sa douleur plus que celle d'un père pour son enfant; il y avait l'idée d'enfant mâle, de premier-né ravi, le deuil du nom éteint, quelque chose de blessé autre part encore qu'aux entrailles, une portion d'amertume non avouable parce qu'elle avait sa source dans l'antique préjugé plus avant que dans la nature; et nulle consolation dès lors ni même aucun langage possible à ce sujet. Sainte-Beuve, Volupté,t. 2, 1834, p. 101.
2. « Etre honnête, dit-il, c'est n'avoir que des pensées avouables; être sincère, c'est avoir toutes les pensées. » Et de sa rencontre avec Gide, Rivière tout aussitôt formule l'enseignement en un essai sur la sincérité envers soi-même (1912), qui est en quelque sorte la justification, la doctrine secrète où s'appuie toute la littérature « confessionnelle », autobiographique, que nous voyons aujourd'hui foisonner. Massis, Jugements,2, 1924, p. 91.
SYNT. Amour, but, motif, pensée, ressources, sentiment avouable(s).
PRONONC. : [avwabl̥].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1302-03 avowable « qui peut être avoué » (Year books of the reign of Edw. the first, years XXX-XXXI, p. 67 ds Gdf. Compl. : Si nous ussoms destreine pur homage ou pur autre service, la sans ceo qe nous ussom destreine en nostre fee, e sur les tenementz chargez, la destresse ne sereyt my avowable); 1553 avouable (Magny, Amours, fo56 ro, ibid.); rare jusqu'au xixesiècle. Dér. de avouer*; suff. -able*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 53.