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AUTO-STOP, subst. masc.
Procédé consistant, pour un piéton, à arrêter une automobile par signes au bord de la route, afin de se faire transporter à titre gratuit :
À cause de la grève des funiculaires et des métrolleybus, il roulait dans les rues une quantité accrue de véhicules divers, cependant que, le long des trottoirs, des piétons ou des piétonnes fatigués ou impatients faisaient de l'auto-stop... Queneau, Zazie dans le métro,1959, p. 143.
Rem. Cour., forme abrégée stop.
DÉR.
Autostoppeur, euse, subst.Personne qui pratique l'auto-stop. rem. On rencontre ds la docum. le néol. d'aut. autostopisme, subst. masc. (1959, Cocteau, Poésie critique, t. 1, p. 11; suff. -isme*). Pratique systématique de l'auto-stop. (La cohérence graph. exigerait, selon les règles actuelles de l'orth. fr., le redoublement de p. La non-gémination est sans doute anal. de tropisme).(1950 ds Gilb. 1971; suff. -eur*).
PRONONC. ET ORTH. : [otɔstɔp] ou [ɔ-]. Cf. auto-1. Lar. encyclop. et Rob. Suppl. 1970 écrivent auto-stop ou autostop. Les autres dict. (Quillet 1965, Dub. et Pt Lar. 1968) mettent le trait d'union.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− Auto-stop, 1941, 14 avr. (L'Œuvre : ... l'auto-stop, moyen de transport des moins coûteux, est un aspect de la solidarité humaine). II.− Autostoppeur, 1953 (P. Daninos, Comment vivre avec [ou sans] Sonia, [Plon] ds Quem. Fich. : Pour un auto-stoppeur, il y a deux sortes d'individus : [...] la 3ecatégorie [...] que les auto-stoppeurs désignent sous le nom de mille-pattes). I composé de l'élément préf. auto-2* et de l'angl. stop*; II dér. de I, suff. -eur2*, cf. le verbe angl. to hitch-hike « pratiquer de l'auto-stop » attesté dep. 1931 (B. Starke, Touch & Go iv, 58 ds NED Suppl.) et son dér. hitch-hiker « auto-stoppeur » attesté dep. 1931 (Id., loc. cit., iv, 64, ibid.).
BBG. − Bertr.-Lapie 1970. − Rigaud (A.). Sus à l'autocoat. Vie Lang. 1969, p. 595.