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ATHÉNÉE, subst. masc.
A.− ANTIQ. Lieu public consacré à Athéna chez les Grecs, à Minerve chez les Romains, où les écrivains (poètes, rhéteurs, philosophes) lisaient leurs œuvres et où étaient enseignés les lettres, les sciences et les arts :
1. Le premier athénée fut fondé, à Rome, par l'empereur Adrien. Ac.1835.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
B.− P. anal. Établissement où des savants et des écrivains font des lectures et des cours publics mais non officiels. Aller à l'Athénée, assister aux cours de l'Athénée (Ac. 1835, 1878) :
2. ... je conclus que si le public existait, comme on le croit, et qu'il fût aussi méchant qu'on le dit, il se vengerait des outrages qu'on lui fait tous les matins dans les journaux, et tous les soirs dans nos athénées et sur nos théâtres. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 1, 1811, p. 125.
Rem. Attesté ds tous les dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
Spéc. Établissement d'instruction publique à l'époque de la Révolution française et actuellement dans certains pays comme la Belgique, le Luxembourg.
Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970.
PRONONC. : [atene].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1740 antiq. gr. (Trév.); 1808 p. ext. (Boiste : Athénée ... collège, lieu où l'on enseigne les belles lettres et la philosophie). Empr. au b. lat. athenaeum (gr. Α θ η ́ ν α ι ο ν « temple d'Athéna » Hérodote, 5, 95 ds Liddell-Scott) « lieu public consacré à Pallas Athéna, déesse des arts et des sciences » (iiies. Porphyrius, Hor. Epist., 2, 2, 94 ds TLL s.v., 1031, 20).
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Bouillet 1859. − Chabat 1881.