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ARTÉRIO(-)SCLÉROSE,(ARTÉRIO SCLÉROSE, ARTÉRIO-SCLÉROSE) subst. fém.
MÉD. PATHOL. État pathologique caractérisé par un durcissement des artères, un épaississement des fibres musculaires de la tunique moyenne et une friabilité des parois qui risquent de se rompre :
1. Soit à cause de l'absence de ces joues qui n'étaient plus là pour le diminuer, soit que l'artériosclérose, qui est une intoxication aussi, le rougît comme eût fait l'ivrognerie, ou le déformât comme eût fait la morphine, le nez de polichinelle de Swann, longtemps résorbé dans un visage agréable, semblait maintenant énorme, tuméfié, cramoisi, plutôt celui d'un vieil Hébreu que d'un curieux Valois. Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 690.
2. Dans les maladies dues à une carence alimentaire, et dans les maladies dégénératives, telles que l'artério-sclérose, les myocardites, les néphrites, le diabète, les fonctions adaptives entrent également en jeu. Les processus physiologiques se modifient de la façon la mieux appropriée à la survie de l'organisme. Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 252.
En partic. Artériosclérose cérébrale. ,,Sclérose des artères cérébrales`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
Rem. 1reattest. 1833 (J. F. Lobstein, Traité d'Anat. Pathol. t. 2, chap. 6, p. 550, De l'épaississement des artères, ou de l'artériosclérose); composé de l'élément préf. artério-* et de sclérose*.
PRONONC. ET ORTH. : [aʀteʀjɔskleʀo:z] (Pt Rob.) ou [aʀteʀjoskleʀo:z] (Warn. 1968). Ne figure pas dans Ac. avant la 8eéd. (1932) qui le note avec trait d'union. Toujours sans trait d'union ds Lar. (depuis 1866). Les deux orth. ds Quillet 1965.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 12.
BBG. − Bonv. 1969. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mont. 1967. − Pomm. 1969.