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ARRIÈRE-FIEF, subst. masc.
Fief relevant au second degré d'un autre fief, dans la dépendance duquel se trouve celui dont il relève directement :
1. Toutes les propriétés, dans la féodalité, se divisent en deux grandes classes : l'aleu, ou le franc-aleu, le fief et l'arrière-fief. Chateaubriand, Études historiques,1831, p. 371.
2. Vous n'avez pas oublié qu'avant 89, de même qu'il existait des ordres de gens, il existait aussi des ordres de biens, des propriétés de toutes sortes : apanages, paieries, grands fiefs, fiefs simples, arrière-fiefs ou bénéfices communaux, censives, etc. Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 412.
PRONONC. : [aʀjε ʀfjεf].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1236 dr. féod. arieire-fiefz « fief mouvant d'un autre fief » (Cartulaire de Notre-Dame de Paris, III, 55 ds M. Bambeck, Mél. Wartburg, t. 2, 1968, pp. 222-23 : unum arieire-fiefz, ds Gdf. Compl. : Trois quartiers de vignes qui ... mouvoient arriere fié du fié au devant dit monseigneur Jehan). À noter les formes, rierefié, reirefié, attestées du xiiies. (1279 ds Gdf.) au xixes. (Besch. 1845). Composé de arrière-* et de fief*. La forme riere est empr. au lat. retro « en arrière ».
BBG. − Bambeck (M.). Mittellateinische Lexikalia zum F.E.W. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, pp. 222-223. − Dupin-Lab. 1846. − Lep. 1948.