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ARMURERIE, subst. fém.
A.− Vx. Métier, art de l'armurier.
Coll. Ensemble des armes faites par l'armurier :
1. Une garde [de sabre japonais] d'un travail, d'un précieux, d'un coloris, si l'on peut dire, qui défie toute notre armurerie moderne. E. de Goncourt, La Maison d'un artiste,1881, p. 287.
B.− Fabrication, commerce d'armes. ,,L'armurerie, en ce qui concerne les armes de guerre, est monopolisée par l'État.`` (Nouv. Lar. ill.).
P. ext.
1. Fabrique d'armes.
2. Magasin où sont conservées des armes :
2. − Maintenant, dit-il [le Négus] en tendant le dernier revolver, réunissons nos sous. À la première armurerie ouverte, faut acheter des balles. Vingt-cinq chacun, ce qu'on a, c'est pas assez. (...) − Les armureries n'ouvriront pas aujourd'hui, c'est dimanche. Malraux, L'Espoir,1937, p. 445.
PRONONC. : [aʀmyrri]. Harrap's 1963 et Warn. 1968 donnent la possibilité de prononcer [ə] caduc : -my-ʀ(ə)ʀi. Littré transcrit [ə], DG note la prononc. mod. et réserve [ə] dans le cas de la poésie.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1364 « fabrication ou commerce des armes » (Compt. mun. de Tours, p. 325 ds Gdf. Compl. : L'imposicion de armurerie); xives. « lieu où sont abritées les armes » (Bersuire, T. Liv., ms. Ste-Gen., fo321d ds Gdf. : Si ardirent les guerniers et l'armeurerie du roy o moult grant appareil d'engins et de machines). Dér. de armure*; suff. -erie*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.
BBG. − Chesn. 1857. − Gay t. 1 1967 [1887].