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ANTITOXINE, subst. fém.
MÉD. Substance voisine des diastases (anticorps) sécrétée naturellement par l'organisme pour combattre ou détruire les effets d'une toxine ou d'un venin (cf. G.-H. Roger ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., 1926, p. 67]) :
1. ... alors, comme une antitoxine défend contre la maladie, comme le corps thyroïde règle notre embonpoint, (...) ainsi un acte exceptionnel d'autofécondation vient à point nommé donner son tour de vis, son coup de frein ... Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 603.
2. ... lorsqu'on injecte des toxines microbiennes à un animal, cet animal produit des antitoxines. Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 249.
P. métaph. Ce qui assure une protection, une défense :
3. Ce n'est pas sur le front de la discorde franco-allemande que je crains aujourd'hui une surprise morale. Il est garni d'antitoxines, de veilleurs zélés. Je redouterais bien davantage les surprises insidieuses sur des fronts mal défendus. Bloch, Destin du Siècle,1931, p. 187.
Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill. et ds la plupart des dict. gén. du xxesiècle.
PRONONC. : [ɑ ̃titɔksin].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1892 méd. (Rénon, Ann. Inst. Pasteur, 6, 238 ds Quem. : les observations de tétanos traités par l'antitoxine). Dér. de toxine*; préf. anti-*. Quem. note que le mot existait dès 1891 en ital. et en all., cf. Centralbl. f. Bacteriol., 10, 785-786.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3.
BBG. − Biol. t. 1 1970. − Bonv. 1969. − Duval 1959. − Fromh.-King 1968. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Lar. méd. 1970. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970.