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* Dans l'article "PSYCHIATRIE,, subst. fém."
PSYCHIATRIE, subst. fém.
MÉD. Partie de la médecine qui étudie, qui traite les maladies mentales et les troubles du psychisme. Synon. vieilli aliénisme.Psychiatrie clinique, médico-légale, sociale, thérapeutique; psychiatrie classique, organiciste, morale, phénoménologique; congrès de psychiatrie. Chabot (...) était interne en médecine (...). C'est avec étonnement que je l'ai vu, par la suite s'enfoncer dans le labyrinthe de la psychiatrie. Il y a, dans la fréquentation des fous, un subtil vertige (Duhamel, Terre promise,1934, p. 126).Un malade que la psychiatrie traditionnelle classerait dans les cécités psychiques est incapable, les yeux fermés, d'exécuter des mouvements (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 119).En psychiatrie (...) une réaction s'opère contre la tendance à faire trop grande la part de l'hérédité (Mounier, Traité caract.,1946, p. 55).V. psychométrique dér. s.v. psychométrie ex. de Lafon, psychothérapie ex. de Porot 1960.
Rem. V. aliénation II A 1 rem.
REM. 1.
Antipsychiatrie, anti-psychiatrie, subst. fém.Mouvement mettant en cause la psychiatrie traditionnelle, en particulier sur le plan social. Ce qu'on retiendra de certains principes de l'antipsychiatrie, c'est la nécessité de respecter le plus possible la liberté du patient, sa créativité, son droit à affirmer une destinée mais sans pour autant renoncer à l'assister, à le protéger et à éliminer les troubles les plus spectaculaires (Méd. Biol. Suppl.1982, p. 24).V. anti-psy rem. s.v. psy ex. de Actuel.
2.
Psychiatrisation, subst. fém.Action de soumettre (quelque chose) à un traitement, à une interprétation psychiatrique. Instituer un véritable « quadrillage » psychiatrique de la population et une psychiatrisation des problèmes sociaux (Le Nouvel Observateur,5 sept. 1977, p. 55, col. 1).Votre article « L'Enfant cerné par les psy » évoque un des plus graves problèmes qui soient, à savoir la psychiatrisation des déficits. Vous devriez enquêter sur la psychiatrisation des déficits en maths modernes (L'Express,19 janv. 1980, p. 162, col. 1).
3.
Psychiatrisé, -ée, subst.Personne qui est soumise, qui a été soumise à un traitement psychiatrique. Communauté thérapeutique d'accueil d'anciens psychiatrisés ou drogués (Le Sauvage, 1erjanv. 1976, p. 125, col. 2).« L'Escale », un foyer d'aide aux anciens détenus et psychiatrisés (Le Nouvel Observateur,19 déc. 1977, p. 71, col. 1).
4.
Psychiatriser, verbe trans.Soumettre (quelqu'un, quelque chose) à un traitement, à une interprétation psychiatrique. On a trop tendance, à l'heure actuelle, à étendre les possibilités de la psychiatrie, à « psychiatriser », comme on dit, la société, et je ne suis pas sûr que ce soit bon pour quiconque (Le Point,27 févr. 1978, p. 130, col. 2).
Prononc. et Orth. : [psikjatʀi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Dér. de psychiatre*; suff. -ie*. Fréq. abs. littér. : 31. Bbg. Baruk (H.). Psychiatrie morale expérimentale individuelle et sociale. Paris, 1949, 299 p.; Psychiatrie sociale. Paris, 1958, 128 p. − Delay (J.). Aspects de la psychiatrie moderne. Paris, 1956, 119 p. − Ey (H.), Bernard (P.), Brisset (C.). Manuel de psychiatrie. Paris, 1960, 1015 p. − Guiraud (P.). Psychiatrie générale. Paris, 1950.