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ANTICORPS, subst. masc.
MÉD. Protéine spéciale de défense qui apparaît dans le sang lorsqu'une substance étrangère (antigène) est introduite dans l'organisme :
1. L'infection légère nous immunise contre de plus graves, en favorisant la multiplication des anticorps, si précieux. Bernanos, La joie,1929, p. 635.
2. L'existence de ces réactions adaptives a conduit à la vaccination et à l'emploi des sérums thérapeutiques, c'est-à-dire, à l'immunité artificielle. En injectant à un cheval des microbes, ou des virus, morts ou de virulence atténuée, on provoque le développement dans son sang d'une grande quantité d'anticorps. Le sérum de l'animal ainsi immunisé contre une maladie a parfois le pouvoir de guérir les patients souffrant de cette même maladie. Il leur fournit les substances antitoxiques ou antibactériennes dont ils manquent. Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 250.
Rem. 1reattest. 1906 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); dér. de corps*, préf. anti-*.
PRONONC. : [ɑ ̃tikɔ:ʀ].
STAT. − Fréq. abs. littér. : 8.
BBG. − Biol. t. 1 1970. − Duval 1959. − Fromh.-King 1968. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Lar. méd. 1970. − Lar. méd. Suppl. 1970. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Neyron 1970. − Quillet Méd. 1965. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 354.