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ANHÉLATION, subst. fém.
MÉD. Essoufflement qui peut être accidentel (à la suite d'une course ou de mouvements violents) ou pathologique (cf. Langlois, Binet ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 7, 1920-24, p. 156]) :
1. ... Me voici, respirant enfin l'air naturel, et, si comme dit ma bonne Marie, le soleil est « consécutif », ma foi, je commence à espérer sérieusement, car, déjà, les forces reviennent et l'anhélation diminue. Villiers de L'Isle-Adam, Correspondance,1889, p. 278.
Rem. Littré-Robin 1865 signale que pour certains auteurs le mot est synon. de asthme.
P. anal :
2. ... nous parvînmes au domicile de nos amis guidés par la lueur intermittente qui s'échappait des soupiraux de la caverne (...) nous descendîmes quelques marches et nous aperçûmes Petrus pâle et superbe, plus fier qu'un Richomme de Castille, assis près d'un feu de bouts de planche dont Vabre agenouillé (...) avivait la flamme avec son souffle, ce qui produisait cette anhélation de lumière qu'on apercevait de dehors par intermittence. T. Gautier, Hist. du romantisme,1872, p. 37.
Rem. Dans la docum., on trouve un synon. anhélance, néol. d'aut. (cf. E. et J. de Goncourt, Journal, 1870, p. 562).
PRONONC. : [anelasjɔ ̃].
ÉTYMOL. ET HIST. − 2emoitié du xvies. « respiration pénible, précipitée » (Du Pinet ds Delb., Rec. d'apr. DG : Anhelations, spasmes et rompures). Empr. au lat. anhelatio « id. » (Pline, Nat., 9, 18 ds TLL s.v., 65, 20).
STAT. − Fréq. abs. littér. : Anhélation. 2. Anhélance. 1.
BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Bouillet 1859. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870. − Rheims 1969 (s.v. anhélance).