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ANAPHORIQUE, adj.
A.− LINGUISTIQUE
1. RHÉT. Qui concerne l'anaphore (cf. anaphore A 1), qui comporte une anaphore (cf. anaphore A 1). Période anaphorique.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965.
2. GRAMM. Se dit d'un terme grammatical qui permet de rappeler un mot ou groupe de mots précédemment énoncé.
Rem. Attesté ds Dam.-Pich. Gloss. 1949, Mar. Lex. 1951.
B.− MÉD., vx. Se dit des remèdes qui ont un effet émétique.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.
C.− TECHNOL., vx. ,,Se dit de tout ce qu'on peut faire mouvoir par le moyen de l'eau : Horloge anaphorique. Orgue anaphorique.`` (Lar. 19e).
Rem. 1. Attesté également ds Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. 2. Dér. Anaphoriquement, adv. hapax. D'une manière anaphorique (cf. en partic. supra A 1) : ,,− En quoi ça consiste? demanda ironiquement le type. − En quoi ça consiste? dit-il [Gabriel] anaphoriquement. Par exemple, à vider les ordures.`` (R. Queneau, Zazie dans le métro, 1959, p. 90).
Prononc. − Dernière transcription ds Littré : ana-fo-ri-k'.
Étymol. ET HIST. − 1. 1834 rhét. (Land. : Anaphorique. Période dont les membres commencent par le même mot); 1877 gramm. « qui appartient à une relation, relatif » (Oltramare, Rev. critique, 13 janv. 1877, p. 30 ds Littré Suppl. : l'emploi anaphorique n'est nullement, comme on l'admettait jusque-là, dérivé de l'emploi réfléchi); 2. 1838 méd. (Ac. Compl. 1842 : Anaphorique. Se dit des substances qui font rejeter par le haut). − 1897 (Nouv. Lar. ill.); 3. 1834 mécan. (Land. : Anaphorique. Qui se meut par l'eau). Empr. au gr. α ̓ ν α φ ο ρ ι κ ο ́ ς au sens de « qui rejette le sang, les humeurs » (Dioscoride, 2, 202 ds Bailly), à rapprocher de 2; terme de gramm. « relatif (en parlant des pronoms) » (Eustathe de Constantinople, ca 1180 apr. J.C., Il., p. 147, 7 ibid.). Le lat. anaphoricus est attesté dep. Vitruve, 9, 8, 8 ds TLL s.v., 17, 82 « qui marque le lever du soleil (d'une horloge) »; cf. gr. astron. « qui concerne le lever des astres », Hypsicles ds Bailly; cf. aussi anaphore* étymol. 4. Anaphoriquement, 1959, supra.
BBG. − Dam.-Pich. Gloss. 1949. − Mer. Lex. 1933. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Springh. 1962.