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AMÉNORRHÉE, AMÉNIE, subst. fém.
MÉD. Absence (aménorrhée primaire), suspension ou cessation (aménorrhée secondaire) du flux menstruel chez une femme en âge d'être réglée :
1. On use de l'arséniate d'or dynamisé contre les chloroses, du muriate contre la syphilis, du cyanure contre l'aménorrhée et les scrofules, du chlorure de sodium et d'or contre les vieux ulcères! J.-K. Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 161.
2. Des troubles menstruels existent dans la moitié des cas : aménorrhée le plus souvent... Sacquépée ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 3, 1920-1924, p. 452).
Rem. Le terme synon. aménie, proposé par le chirurgien et accoucheur français Flamant (1762-1833) et auj. sorti de l'usage, est attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e(qui le dit ,,inusité``) et Nouv. Lar. ill.
Prononc. : [amenɔ ʀe]. Littré et DG transcrivent le mot avec 2 r.
Étymol. ET HIST. − 1795 méd. (Bosquillon, Trad. des Elemens de médecine pratique de M. Cullen, chap. VIII d'apr. J. Rey-Debove, A. Rey, H. Cottez ds Fr. mod. t. 36, no4, p. 331 : L'aménorrhée est une maladie dans laquelle les règles coulent moins que de coutume, ou ne coulent pas du tout, quoiqu'il n'y ait pas de grossesse). Formé à partir du gr. μ η ́ ν « mois » et de ρ ̔ ο ι ́ α « courant » (du vb. ρ ̔ ε ́ ν « couler »); préf. a-2* (cf. ménorrhée).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Boiss.8. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865 (et s.v. aménie). − Nysten 1814-20. − Rey-Cottez 1968, t. 36, p. 331.