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AIGUISER, verbe trans.
I.− Emploi trans.
A.− [Le compl. désigne un obj., un phénomène physique]
1. [Le compl. désigne un obj.] Rendre aigu, tranchant.
a) [L'obj. est une lame ou l'extrémité pointue d'un obj. inanimé] :
1. Ah! quel plaisir! Il vannait, il raccommodait des filets, il équarrissait des foyards, appariait des chevrons, triait des voliges, affûtait des pieux; il maçonnait, il aiguisait les bêches et les socs de charrue, ... L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 140.
2. Tournabien passait et repassait son couteau sur son pain, comme sur une pierre à aiguiser. R. Bazin, Le Blé qui lève,1907, p. 108.
3. Il suivit, non sans hébétude, comme une chose passionnante, tous les gestes du polichinelle qui nettoyait soigneusement son couteau avec une éponge de caoutchouc, tous ceux de son garçon d'épées qui aiguisait la pointe d'une des épées sur une pierre brune, ... H. de Montherlant, Les Bestiaires,1926, p. 547.
Rem. 1. Syntagmes fréq. meule, pierre à aiguiser; machine à aiguiser. 2. Assoc. paradigm. affiler, affûter, amincir, repasser.
Emplois métaph. :
4. Il a mené l'existence du littérateur qui étudie toujours, et il a conservé, que dis-je? il a aiguisé le tranchant de son esprit là où d'autres auraient à jamais émoussé le leur. P. Bourget, Essais de psychologie contemporaine,1883, p. 7.
Aiguiser ses couteaux. Se préparer au combat :
5. Il dit un couplet éblouissant sur Mendès, qui aiguise son couteau sur Courteline pour mieux étriper les autres. J. Renard, Journal,1903, p. 807.
Aiguiser sa plume. Se préparer à polémiquer (par écrit) :
6. Il me semble que j'aurais encore mille choses à te dire, mille réflexions à faire sur les événements politiques, mais je crains de t'ennuyer; je ne t'ai presque parlé que de cela. Quelle est la politique de Cahuzac, de Gaillac, d'Alby, puisque tu en viens? Comment y as-tu passé ton temps? Je passe le mien à aiguiser ma plume pour me jeter ensuite dans l'arène de la polémique. M. de Guérin, Correspondance,1830, pp. 37-38.
Rem. Cf. aussi infra.
b) [L'obj. est une partie tranchante ou pointue du corps d'un animal, plus rarement de l'homme] :
7. Ils longent un pré, traversent une lande. Le chien en laisse trotte à côté d'eux. Et les premiers indices se font voir. C'est un groupe de pins comme saignés à mort, que la bête a déchirés en y aiguisant ses défenses, ... J. de Pesquidoux, Chez nous,t. 2, 1923, p. 7.
8. ... sur ton corps nu l'on ne voyait plus que des armes, tes ongles aiguisés, tes dents fourbies, jusqu'à ton front si poli et si plein qu'en heurtant de toutes ses forces le front d'Holopherne il l'eût fait éclater. J. Giraudoux, Judith,1931, III, 7, pp. 240-241.
9. Suivant notre manière actuelle de parler, un animal développerait ses instincts carnivores parce que ses molaires se font tranchantes et ses pattes griffues. Or ne faut-il pas retourner la proposition? Autrement dit, si le tigre a allongé ses crocs et aiguisé ses ongles, ne serait-ce pas justement que, suivant sa lignée, il a reçu, développé et transmis une « âme de carnassier »? P. Teilhard de Chardin, Le Phénomène humain,1955, p. 164.
Emplois métaph. :
10. Stendhal n'a jamais été pour moi une nourriture; mais j'y reviens toujours. C'est mon os de seiche; j'y aiguise mon bec. A. Gide, Journal,1907, p. 255.
11. Loin, le soleil aiguise sur les pierres sa hâte d'en finir. P. Éluard, Capitale de la douleur,Répétitions, 1926, p. 12.
12. ... leurs cris pareils à ceux d'une gorge coupée, aiguisant le vent comme un rasoir et se répercutant longuement dans l'écho dur des falaises, rendaient l'île à une solitude malveillante et hargneuse, la muraient plus encore que ses falaises sans accès. J. Gracq, Le Rivage des Syrtes,1951, p. 158.
Aiguiser la langue. L'inciter à se répandre en propos vifs (déliés ou acerbes) :
13. Pour tout le littoral de la Méditerranée personne n'eut voulu manquer à cette assemblée, et Mademoiselle Sophy avoit même risqué le punch et les gâteaux pour aiguiser les langues. H. de Balzac, Annette et le criminel,t. 3, 1824, p. 136.
2. [Le compl. désigne un phénomène, plus rarement un élément physique ou physiologique]
a) Rendre plus vif, plus piquant (au goût ou à l'odorat) :
14. Pour découvrir le plâtre ou sulfate de chaux dans le bleu de Prusse, on fait bouillir celui-ci dans de l'eau que l'on a légèrement aiguisée avec quelques gouttes d'acide nitrique pur. Nouveau manuel complet du fabricant de couleurs,1884, p. 306 (encyclopédie Roret).
15. En vieillissant, les galeries s'épuraient des gaz nuisibles, tout le grisou était parti, on ne sentait là maintenant que l'odeur des anciens bois fermentés, une odeur subtile d'éther, comme aiguisée d'une pointe de girofle. É. Zola, Germinal,1885, p. 1369.
PHARM., peu us. ,,Aiguiser, c'est rendre un remède plus actif par l'addition d'une substance dont la saveur est en même temps vive et piquante.`` (Nysten 1814-20).
b) Rendre plus aigu à l'ouïe :
16. En bas, la voix de Lequeu (...) l'arrêta, immobile dans l'ombre. Puis, lorsqu'il se fut décidé à remonter, elle le suivit; et, maintenant encore, devant la maison de Jean, il l'entendait amincie et comme aiguisée par la distance, toujours aussi nette, d'un fil tranchant de couteau. É. Zola, La Terre,1887, p. 473.
17. La conversation comportait autant de fausses intonations qu'une représentation de Tartuffe à la Comédie-Française. Il fallait aiguiser sa voix quand on parlait à la cousine Claire, scander ironiquement les mots pour le beau-frère André, ... J. Giraudoux, Bella,1926, p. 55.
c) Rendre plus vif pour la vue :
18. ... là-haut, dans les étoiles aiguisées par le froid, le fils du bourgadier marchant en plein rêve d'ardeur croyante, s'imaginait reconnaître celle qui guida les rois à Béthléem. A. Daudet, Les Rois en exil,1879, p. 72.
B.− Au fig. Rendre plus vif que d'ordinaire.
1. [En parlant d'un organe] Rendre plus pénétrant, en accroître le fonctionnement :
19. Le chagrin aiguise les sens; il semble que tout se grave mieux dans les regards, après que les pleurs ont lavé les traces fanées des souvenirs. R. Rolland, Jean-Christophe,L'Aube, 1904, p. 67.
20. C'est un spectacle frappant d'assister au départ d'un renard pour la chasse. Lové sur un point culminant, dissimulé dans un fourré qu'il dépasse du front seul, il fait le tour du pays de l'œil, du nez et de l'oreille. Il écoute, il scrute, il renifle l'espace. Il hume l'air par saccades pour l'aspirer profondément, il ferme et rouvre les paupières pour aiguiser sa vue, il avance la tête afin de capter les sons épars. Il se dresse, en découvrant des dents acérées, et bondit en avant comme sur un signe attendu. J. de Pesquidoux, Chez nous,t. 2, 1923, p. 133.
2. [En parlant d'une pers., d'une de ses facultés physiques ou intellectuelles, ou d'une de leurs manifestations] Même sens :
21. Au reste, il fallait que Balzac eût l'esprit ainsi tout prêt à se gâter; car la même solitude aiguisa plutôt Montaigne. Ch.-A. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 54.
22. Chaque année je relis le Kubla Khan de Coleridge, avec le plus grand effort d'attention poétique (qui n'a presque rien à voir avec la simple attention de l'esprit). Bien désolé d'abord de rester à peu près insensible au charme de ce poème qui passait, auprès des meilleurs juges, pour incantateur. L'incantation n'opérait pas. J'y reviens encore, aiguisant mon goût sur ces vers comme sur une pierre à fusil; le « repassant » vraiment, persuadé qu'il n'est pas meilleur moyen pour lui faire acquérir fil et finesse... A. Gide, Journal,1930, p. 1005.
23. Comme on a trouvé le microscope pour corriger la myopie lamentable des hommes et allonger leur courte vue, trouverons-nous l'appareil qui aiguise notre faculté de discernement si émoussée, affûte la pointe écachée de notre pouvoir critique et discriminateur, ... V. Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, pp. 39-40.
[Avec une nuance d'agressivité] :
24. Et il croyait par là témoigner un grand mépris pour les femmes, ce qui aiguisait le sourire de Clorinde, un sourire discret et cruel, montrant le bout des dents, entre les lèvres rouges. É. Zola, Son Excellence Eugène Rougon,1876, p. 234.
Rem. 1. Syntagmes fréq. Aiguiser l'appétit (au propre ou au fig.) :
25. Le monde n'est-il pas le premier objet qui excite la curiosité de l'esprit humain, n'aiguise-t-il pas tout d'abord cet appétit de savoir, qui est le trait distinctif de notre nature raisonnable, ... E. Renan, L'Avenir de la science,1890, p. 160.
26. « Elle [la Musique] emploie les dissonances dans ses compositions, pour aiguiser, si j'ose ainsi parler, l'appétit de l'oreille, ... L. de La Laurencie, L'École française du violon,1922, p. 69.
Aiguiser une épigramme. La rendre mordante :
27. Dans la verve où il était, il fit à petites plumées l'article terrible promis à Blondet contre Châtelet et Madame de Bargeton. Il goûta pendant cette matinée l'un des plaisirs secrets les plus vifs des journalistes, celui d'aiguiser l'épigramme, d'en polir la lame froide qui trouve sa gaine dans le cœur de la victime, et de sculpter le manche pour les lecteurs. H. de Balzac, Les Illusions perdues,1843, p. 427.
Rem. 2. Assoc. paradigm. affiner (ex. 23, 29), exciter (ex. 25), aviver, stimuler, etc.
3. [En parlant d'une impression, d'un sentiment] Rendre plus sensible, plus réceptif :
28. ... il flatta la vanité de l'un, aiguisa la jalousie de l'autre, caressa l'avarice de celui-ci, enflamma le ressentiment de celui-là, irrita les passions de tous; ... C.-F. de Volney, Les Ruines,1791, p. 67.
29. Le poète, à l'affût de ses impressions, les aiguise et les affine par la curiosité créatrice de ce regard intérieur... J. Lemaître, Les Contemporains,1885, p. 43.
30. Pour aiguiser la curiosité publique, on avait jeté une bâche sur le cheval. J. Romains, Les Copains,1913, p. 252.
II.− Emploi pronom. [Avec un suj. appartenant aux mêmes catégories sém. que le compl. de l'emploi trans.]
A.− Emploi pronom. réfl.
1. [En parlant d'un obj. naturel ou fabriqué] Devenir aigu, pointu :
31. La structure des barques était aussi variée que pittoresque : les unes se terminaient à chaque extrémité par une grande fleur de lotus recourbée en dedans et serrée à sa tige d'une cravate de banderoles; les autres se bifurquaient à la poupe et s'aiguisaient en pointe; celles-ci s'arrondissaient en croissant et se relevaient aux deux bouts; ... T. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 207.
32. Pellerin regardait, avec un serrement de cœur inexplicable, ces pics innocents, ces arêtes, ces crêtes de neige, à peine plus gris, et qui pourtant commençaient à vivre − comme un peuple. Sans avoir à lutter, il serrait les mains sur les commandes. Quelque chose se préparait qu'il ne comprenait pas. Il bandait ses muscles, tel une bête qui va sauter, mais il ne voyait rien qui ne fût calme. Oui, calme, mais chargé d'un étrange pouvoir. Puis tout s'était aiguisé. Ces arêtes, ces pics, tout devenait aigu : on les sentait pénétrer, comme des étraves, le vent dur. A. de Saint-Exupéry, Vol de nuit,1931, p. 88.
a) P. anal. [En parlant d'un trait du visage] Devenir trop pointu.
b) P. ext. [En parlant d'une sensation] Devenir trop vif :
33. Le froid s'aiguisait avec le crépuscule, les mousses gelées craquaient sous les pas. É. Zola, Germinal,1885, p. 1376.
2. Au fig.
a) Péj. [En parlant d'un état d'âme] Prendre une forme trop agressive :
34. Elle se tut, le serra plus étroitement, d'une étreinte où le bonheur de la passion s'aiguisait de rancune. É. Zola, La Bête humaine,1890, p. 170.
b) [En parlant des sens] Devenir subtil, pénétrant. :
35. Il était comme un sourd dont la vue s'allonge et comme un aveugle dont l'ouïe s'aiguise. V. Hugo, Les Misérables,t. 1, 1862, p. 634.
[En parlant d'une faculté hum.] :
36. ... elle [Fernande] se taisait (...) les regards fixés sur ce jeune homme, dans lequel elle avait déjà flairé un ennemi (...) elle sentait la guerre déclarée, toute sa beauté s'aiguisait en un mince et cruel sourire, dans la volonté de la victoire. É. Zola, Travail,t. 1, 1901, p. 128.
37. Alain-Fournier, qui fut l'un de mes meilleurs amis, eut au même titre que Jacques Rivière une grande part à ma formation morale. Mais alors que mon esprit critique se consolidait au contact de Rivière, mon sens poétique s'aiguisait au contact d'Alain-Fournier. A. Lhote, Peinture d'abord,1942, p. 30.
38. C'est alors que commence l'irremplaçable enseignement de Tolstoï. À force de vivre avec lui dans l'univers qu'il a créé, à force de le regarder regarder au fond des êtres, à force de le suivre dans son obstinée recherche du secret de chacun, dans sa perpétuelle quête du signe révélateur (qui est si difficile à apercevoir et si éclairant, soudain, dès qu'il est trouvé), notre faculté d'observation se développe et s'affine, notre vision s'aiguise, le mystère d'autrui nous devient moins impénétrable. R. Martin du Gard, Souvenirs autobiographiques,1955, p. XLIX.
B.− Emploi pronom., réciproque, fig., rare :
39. ... quand je l'imagine, ma pensée est comblée par la représentation chaleureuse et colorée qui, bien que frappée d'inexistence et d'absence, n'en est pas moins pleine; elle est même d'autant plus décevante que son absence et sa plénitude s'aiguisent et s'irritent mutuellement. P. Ricœur, Philosophie de la volonté,1949, p. 44.
Rem. La valeur du verbe pronom. est ici renforcée par l'adv. mutuellement.
Prononc. − 1. Forme phon. : [egize] ou [egɥize], [ε-]. J'aiguise [ʒegi:z]. Harrap's 1963, Dub., Pt Rob. et Pt Lar. 1968 transcrivent la 1resyllabe avec [e] fermé; Grég. 1923 transcrit [ε] ouvert; Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930 et Warn. 1968 signalent les 2 possibilités de prononc. Pour la prononc. du groupe gui, cf. aiguille Passy 1914 transcrit : egyize et signale la possibilité d'une prononc. avec -gi-. Grég. 1923, Barbeau-Rodhe 1930, Harrap's 1963, Dub., Pt Rob. et Pt Lar. 1968 transcrivent -gi- ou -gyi-; Warn. 1968 précise : ,,-gi-, parfois -gɥi-``. Enq. : /egɥiz/. Conjug. parler. 2. Dér. et composés : aiguisable (cf. Lar. encyclop.), aiguisage, aiguisement, aiguiserie, aiguiseur, aiguisoir. 3. Hist. − La plupart des dict. du xixes. transcrivent le mot avec [gɥi]; cf. Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845, Fél. 1851 : é-gui-zé; Poit. 1860 précise que ,,ui est diphtongue``. Cependant Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787 signalent déjà une prononc. avec [-gi-] : éghi-zé. Littré et DG transcrivent la 1resyllabe avec [ε] ouvert. Littré fait observer : ,,è-güi-zé, et non, comme quelques-uns prononcent èghizer``. Land. 1834 : é-gu-i-zé.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1100 « rendre pointu, tranchant » (Rol., 2075 ds Gdf. Compl. : Wigres e darz, museraz aguisiez); d'où début xiies. fig. (Oxf. Ps., 63, 3 ds T.-L. : il aguiserent [acuerunt] cume espede lur langues); 2. a) 1167 fig. « rendre plus vif (un sentiment) (Gaut. D'Arras, Ille et Galeron, 3394 ds Gdf. Compl. : Pour plus aguisier cele joie, Amours i met douce ramprosne); b) av. 1215 « id. (la raison) » (Poème moral, 117a ds T.-L.); c) xves. « id. (l'appétit) » (Basselin, Vaudevires, LX ds Littré : Nostre appetit le vin aguise, Et aide à la digestion); d) xviies. « id. (une épigramme) » (Boileau, Art. poét., II, ibid. : Et n'allez point toujours d'une pointe frivole, Aiguiser par la queue une épigramme folle). Prob. d'un lat. pop. *acutiare formé sur le part. passé de acuo attesté dep. Plaute. L'évolution phon. peut prob. s'expliquer par *acutiare > *aguydzare > *ayguydzare par anticipation du yod de la 2esyllabe, d'où aiguiser avec palatalisation en [üi] devenu à la fin du XIIes. [ivi], Fouché t. 2 1969, pp. 434 et 489; dans cette hyp., la forme aiguiser, xiies., représenterait un développement normal, la forme aguiser serait due à l'influence de agu (aigu*).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 338. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 492, b) 547; xxes. : a) 473, b) 437.
BBG. − Bailly (R.) 1969 [1946]. − Bar 1960. − Bél. 1957. − Bénac 1956. − Boiss.8. − Bonnaire 1835. − Bruant 1901. − Caput 1969. − Chabat t. 1 1875. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 5. − Dup. 1961. − Fér. 1768. − Gottsch. Redens. 1930, p. 315. − Grandm. 1852. − Guizot 1864. − Henry 1960, p. 203, 218, 233. − Jossier 1881. − Laf. 1878. − Lasnet 1970. − Lav. Diffic. 1846. − Le Roux 1752. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Noter-Léc. 1912. − Nysten 1814-20. − Prév. 1755. − Sommer 1882. − Spitzer (L.). Anglo-French etymologies. Mod. Lang. Notes. 1944, t. 59, p. 234. − Springh. 1962. − Synon. 1818. − Thomas 1956.